Les facteurs du non-contrôle de la rhinite allergique sévère - 09/04/18
Résumé |
Introduction |
La rhinite allergique est classée sévère lorsqu’elle altère remarquablement la qualité de vie des patients.
Méthodes |
Le but de notre travail est d’évaluer les facteurs de non-contrôle de la rhinite allergique sévère à travers une étude rétrospective portant sur 50 patients suivis en consultation d’allergologie au service des maladies respiratoires CHU Ibn Rochd.
Résultats |
La moyenne d’âge était de 28 ans, avec une prédominance féminine de 67 %. La rhinite allergique était classée persistante dans 53 % des cas et intermittente dans 47 % des cas. Une atopie familiale était notée dans 65 % des cas. La rhinite allergique était associée à un asthme dans 88 % des cas, à une conjonctivite allergique dans 54 % des cas et une polypose nasosinusienne dans 25 % des cas. Après un traitement basé sur l’association : antihistaminique/corticothérapie nasale, les symptômes de la rhinite allergique sévère sont contrôlés dans 42 % des cas et non contrôlés dans 58 % des cas. Les facteurs de mauvais contrôle étaient l’exposition allergénique persistante dans 13 cas, la mauvaise observance du traitement dans 12 cas, le tabagisme passif dans trois cas et le tabagisme actif dans un cas.
Conclusion |
La rhinite allergique sévère reste mal contrôlée d’où la nécessité d’une prise en charge thérapeutique optimale avec un examen ORL et une nasofibroscopie d’autant que les différentes causes d’échecs thérapeutiques peuvent s’associer et leurs effets s’additionner pour participer au mauvais contrôle de la maladie.
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Vol 58 - N° 3
P. 269 - avril 2018 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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