Facteurs prédictifs de mauvaise qualité du sommeil chez les patients suivis pour asthme avec rhinite allergique - 09/04/18
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Résumé |
Introduction |
Il a été démontré que l’asthme et la rhinite sont responsables d’une altération de la qualité du sommeil (QS). Connaître les facteurs prédictifs de cette altération incitera le clinicien à les chercher pour agir dessus.
But |
Déterminer les facteurs prédictifs de cette mauvaise QS.
Méthodes |
Étude transversale réalisée sur 6 mois, intéressant les patients suivis pour asthme avec rhinite allergique. Les patients ont répondu à deux questionnaires : le questionnaire du sommeil de Spiegel (comportant 6 questions avec un score maximal à 30) et l’Index de QS de Pittsburgh (comportant 19 questions se combinant en 7 composantes avec un score maximal à 21). Pour le questionnaire de Spiegel, plus le score se rapproche de 0 est plus la QS est médiocre alors que pour l’Index de Pittsburgh plus le score se rapproche de 0 est plus la QS est bonne. L’étude statistique a été réalisée par le logiciel SPSS 20.0.
Résultats |
Cinquante-deux patients ont été colligés (dont 10 hommes ; âge moyen=42±14,5 ans ; IMC moyen=29±7kg/m2). La rhinite était permanente dans 38 % des cas, modérée à sévère dans 59 % et non contrôlée dans 40 %. Les signes cliniques de rhinite étaient : rhinorrhée (77 %), éternuements (86 %), obstruction nasale (10 %), prurit nasal (75 %), anosmie (16 %) et jetage postérieur (46 %). L’asthme était sévère dans 25 % des cas et non contrôlé dans 14 %. Vingt pour cent des patients avaient une mauvaise QS au questionnaire de Spiegel (score<15) et 22 % avaient une mauvaise QS à l’Index de Pittsburgh (score>10). L’altération de la QS (évaluée par le questionnaire de Spiegel et par l’Index de Pittsburgh) était corrélée de façon statistiquement significative avec le sexe féminin (p=0,058 ; p=0,032), l’IMC>30kg/m2 (p=0,001 ; p=0,004) et l’asthme sévère (p=0,034 ; p=0,023). De même, la mauvaise QS évaluée par l’Index de Pittsburgh était corrélée à la présence d’anosmie (p=0,049) et de jetage postérieur (p=0,047).
Conclusion |
L’obésité et l’asthme sévère restent les deux facteurs principaux intervenant dans la QS des asthmatiques. Par ailleurs, l’anosmie et le jetage postérieur agissent comme facteur aggravant chez les rhinitiques d’où l’intérêt de les chercher pour optimiser le traitement de fond.
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Vol 58 - N° 3
P. 283-284 - avril 2018 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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