Travail précaire et parcours de formation en anesthésie-réanimation : engagements ou opportunités ? - 19/04/18
Precarious work and training course in anesthesia and intensive care: Commitments or opportunities?
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Résumé |
Introduction |
L’emploi précaire est en augmentation y compris dans le travail intellectuel. Il s’exprime sous la forme d’instabilités géographiques, statutaires, financières. Il peut néanmoins constituer une opportunité de formation ou de revenus et représenter un objectif professionnel à l’issue de la formation.
Matériel et méthodes |
Après accord écrit, 128 résidents du diplôme d’anesthésie en réanimation de la 2e à la 5e année (DESAR 2–5) ont été contactés par mail pour répondre à un questionnaire disponible sur le internet. L’objectif était de déterminer la proportion de DESAR souhaitant travailler dans un emploi temporaire à l’issue de leur formation. Les autres objectifs étaient de connaître le taux de DESAR ayant déjà travaillé comme précaires et leur motivation, l’évaluation qu’ils avaient faite des médecins précaires, et la volonté de travailler à temps partiel.
Résultats |
Parmi les 87 répondants (67 %), seuls 9 % se déclaraient prêts à opter pour un statut temporaire à long terme à l’issue de leur formation. Près de 95 % des DESAR 5 avaient travaillé comme précaire considérant ce temps comme formateur. Les DESAR évaluaient les médecins précaires comme étant du même niveau que les permanents. Les femmes souhaitaient un emploi à temps partiel, deux fois plus fréquemment que les hommes (35 % vs 17,5 %).
Discussion |
La précarisation du travail intellectuel touche les DESAR qui en ont une perception positive. Pourtant, un faible nombre souhaite s’engager dans cette voie sur le long terme et n’y voit qu’un passage dans leur parcours de formation.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Summary |
Introduction |
Precarious work rate is increasing around modern world including those in intellectual positions. Insecurity is expressed by uncertainties in geographical, status and financial consequences. However, insecurity can help during the academic curses, through the increase in experience or incomes, and can finally be considered as a long-term position.
Material and methods |
We questioned by web all 128 residents in anaesthesiology and intensive care (RAIC) of a French administrative area. The primary endpoint was to evaluate the rate of residents that would like to engage in precarious position at the end of their academic course. The secondary endpoints were to identify the rate of resident that has already worked in precarious position and the reasons why, the evaluation they made about precarious physicians they have met at hospital, and the desire to work in a part time position.
Results |
Among the 87 residents responding to the survey, only 9% were aiming at work in a precarious position. Around 95% of resident in their fifth year have already worked in a temporary position and considered this work as positive in their course. They considered the medical competencies of senior physician working in long-term temporary position as equivalent to those of the permanent physicians. Women were twice more likely than men to seek for part time position (35% vs. 17.5%).
Discussion |
RAIC have experienced precarious positions with a positive feeling as a step in their academic and professional course. However, only few of them wish to engage in such precarious position.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Remplacement, Travail temporaire, Anesthésie réanimation, Formation, Résidents-internes, Précarité, Carrière
Keywords : Locum tenens, Anaesthesiology and intensive care physicians, Training, Resident, Career, Temporary position
Plan
Vol 4 - N° 3
P. 234-240 - mai 2018 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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