Antimicrobial resistance in community-acquired urinary tract infections in Paris in 2015 - 19/04/18
Résistance bactérienne des infections urinaires communautaires à Paris en 2015
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Abstract |
Background |
Urinary tract infection (UTI) is one of the most frequent community-acquired infection. Escherichia coli resistance has been on the rise since 2000s.
Methods |
We conducted a prospective multicenter cohort study including adults who had a positive urine cytobacteriological examination (UCBE) performed in our Parisian suburb laboratory platform from October 2014 to March 2015.
Results |
A total of 1223 patients were included: 995 (81.4%) women and 228 (18.6%) men. Gram-negative bacilli were isolated in 91% of cases: E. coli accounted for 69.4% of cases. Extended-spectrum beta-lactamase-producing Enterobacteriaceae (ESBL-PE) prevalence was 4.2%. Resistance of ESBL-producing E. coli strains to amoxicillin, fluoroquinolones, nitrofurantoin, and fosfomycin was respectively 100%, 80%, <5%, and <10%. Risk factors for bacteriuria caused by ESBL-PE were older age (OR=3.7 [1.99–14.4]; P=0.02), recurrent UTI (OR=3.7 [1.9–7.2]; P=0.05), immunosuppression (OR=9.2 [4.1–19.47]; P=0.01), recent hospitalization within the last three months (OR=4.5 [2.3–8.3]; P=0.05), and recent antibiotic therapy (OR=13.4 [6.29–31.9]; P<0.01).
Conclusion |
The prevalence of ESBL-PE bacteriuria seems to be 4%. Older age, immunosuppression, recurrent UTI, recent hospitalization, and antibiotic therapy are the main risk factors associated with ESBL-PE community-acquired UTI.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Résumé |
Contexte |
Les infections urinaires (IU) sont les infections communautaires les plus fréquentes. La résistance d’Escherichia coli augmente depuis les années 2000.
Méthodes |
Étude prospective, multicentrique avec plateforme de centralisation de laboratoire incluant tous les patients ayant réalisé un ECBU entre octobre 2014 et mars 2015.
Résultats |
Un total de 1223 patients ont été inclus dont 995 (81,4 %) femmes et 228 (18,6 %) hommes. Des bacilles à Gram négatif ont été isolés dans 91 % des cas ; E. coli représentait 69,4 % des cas. La prévalence des entérobactéries productrices de bêta-lactamase à spectre étendu (BLSE) était de 4,2 %. La résistance des E. coli producteurs de BLSE à l’amoxicilline, fluoroquinolones, nitrofurantoïne et fosfomycine était respectivement de 100 %, 80 %, < 5 % et < 10 %. Les facteurs de risque d’une bactériurie à entérobactéries productrices de BLSE étaient l’âge avancé (OR=3,7 [1,99–14,4] ; p=0,02), les IU récidivantes (OR=3,7 [1,9–7,2] ; p=0,05), l’immunodépression (OR=9,2 [4,1–19,47] ; p=0,01), l’hospitalisation depuis moins de trois mois (OR=4,5 [2,3–8,3] ; p=0,05) et l’antibiothérapie récente (OR=13,4 [6,29–31,9] ; p<0,01).
Conclusion |
La prévalence des bactériuries à entérobactéries productrices de BLSE semble atteindre les 4 %. L’âge avancé, l’immunodépression, les infections urinaires à répétition, l’hospitalisation et l’antibiothérapie récente sont les principaux facteurs de risque d’infection communautaire à entérobactéries productrices de BLSE.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Keywords : Urinary tract infection, Extended-spectrum beta-lactamase, Antimicrobial resistance
Mots clés : Antibiorésistance, Infections urinaires, Bêta-lactamase à spectre étendu
Plan
Vol 48 - N° 3
P. 188-192 - mai 2018 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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