Transfusion-associated hazards: A revisit of their presentation - 07/05/18
Une relecture des réactions indésirables transfusionnelles
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Abstract |
As a therapy or a support to other therapies, despite being largely beneficial to patients in general, transfusion it is not devoid of some risks. In a moderate number of cases, patients may manifest adverse reactions, otherwise referred to as transfusion-associated hazards (TAHs). The latest French 2016 haemovigilance report indicates that 93% of TAHs are minor (grade 1), 5.5% are moderate (grade 2) and 1.6% are severe (grade 3), with only five deaths (grade 4) being attributed to transfusion with relative certainty (imputability of level [or grade] 1 to 3). Health-care providers need to be well aware of the benefits and potential risks (to best evaluate and discuss the benefit–risk ratio), how to prevent TAHs, the overall costs and the availability of alternative therapeutic options. In high-income countries, most blood establishments (BEs) and hospital blood banks (HBBs) have developed tools for reporting and analysing at least severe transfusion reactions. With nearly two decades of haemovigilance, transfusion reaction databases should be quite informative, though there are four main caveats that prevent it from being fully efficient: (ai) reporting is mainly declarative and is thus barely exhaustive even in countries where it is mandatory by law; (aii) it is often difficult to differentiate between the different complications related to transfusion, diseases, comorbidities and other types of therapies in patients suffering from debilitating conditions; (aiii) there is a lack of consistency in the definitions used to describe and report some transfusion reactions, their severity and their likelihood of being related to transfusion; and (aiv) it is difficult to assess the imputability of a particular BC given to a patient who has previously received many BCs over a relatively short period of time. When compiling all available information published so far, it appears that TAHs can be analysed using different approaches: (bi) their pathophysiological nature; (bii) their severity; (biii) the onset scheme; (biv) a quality assessment (preventable or non-preventable); (bv) their impact on ongoing therapy. Moreover, TAHs can be reported either in a non-integrative or in an integrative way; in the latter case, presentation may also differ when issued by a blood establishment or a treating ward. At some point, a recapitulative document would be useful to gain a better understanding of TAHs in order to decrease their occurrence and severity and allow decision makers to determine action plans: this is what this review attempts to make. This review attempts to merge the different aspects, with a focus on the hospital side, i.e., how the most frequent TAHs can be avoided or mitigated.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Résumé |
La transfusion, en tant que thérapie ou support de soins, vise à être largement bénéfique pour les patients ce qui n’exclue pas l’occurrence de quelques risques. Dans un petit nombre de cas, les patients transfusés peuvent souffrir de réactions transfusionnelles. Le dernier rapport d’hémovigilance de l’ANSM (2016) met en exergue que 93 % de ces réactions transfusionnelles sont mineures (de grade 1), 5,5 % sont modérées (de grade 2) et 1,6 % sont sévères (de grade 3) ; cinq décès ont été rapportés en 2016, pour lesquels l’imputabilité n’était pas exclue (de grade 1 à 3). Pour mieux évaluer la balance risques/bénéfices, les médecin doivent être bien informés sur les risques associés à la transfusion et les moyens de les prévenir, les coûts associés, et l’existence d’alternatives dès lors qu’elles existent. Dans les pays à fort revenu, les établissements de transfusion et les banques de sang hospitalières (selon les appellations internationales en vigueur) ont développé des outils de reporting et d’analyse des événements et réactions indésirables, du moins pour la plupart des pays les plus graves. Cette expérience de plus de deux décennies d’hémovigilance ne porte cependant pas tous ses fruits car il existe des barrières à sa pleine efficacité : (ai) le reporting est essentiellement déclaratif ; (aii) il est parfois difficile de faire la part entre les différents types de complications, de la transfusion, de la maladie ou des autres lignes de traitement ; (aiii) il existe une inhomogénéité dans les définitions et les graduations des événements et réactions indésirables et à leur imputabilité à la transfusion ; (aiv) il est parfois malaisé de relier un événement à un produits sanguin donné dans un contexte où plusieurs produits sont ou ont été administrés. Si on se rapporte aux documents publiés, il apparaît que les réactions transfusionnelles sont analysées de différentes manières : (bi) soit par causalité (physiopathologique) ; (bii) soit par sévérité ; (biii) soit par temporalité (précoces, retardés etc.) ; (biv) soit par le management par la qualité et la possibilité de prévention ; (bv) soit enfin par leur impact sur le plan de soin ou le pronostic. Ces réactions peuvent être analysées de façon intégratives ou non, et dans ce second cas de façon différente si l’analyse est faite du point de vue de l’établissement de transfusion, la banque de sang hospitalière ou le service de soin. Une synthèse intégrée semble être à ce stade nécessaire pour aider à la prise de décision en cas de survenue de réaction transfusionnelle et mettre en place des plans d’action. C’est ce que se propose de faire la présente revue, qui a combiné les différents types d’approche avec un focus sur la vision hospitalière, pour aider à réduire la survenue des réactions pouvant être prévenues en particulier.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Keywords : Transfusion, Adverse reactions, Hemovigilance, Prevention, Safety
Mots clés : Transfusion, Réactions transfusionnelles, Hémovigilance, Prévention, Sécurité
Plan
Vol 25 - N° 2
P. 118-135 - mai 2018 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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