Étude du profil épidémiologique du cancer de la prostate dans une population marocaine - 07/05/18
Résumé |
Introduction |
Le cancer de la prostate est le cancer le plus fréquent chez l’homme âgé de plus de 50 ans, il représente la première cause de mortalité par cancer chez l’homme âgé de plus de 70 ans, et se classe au 2e rang de mortalité globale après les cancers broncho-pulmonaires. L’objectif de notre étude est de décrire les aspects épidémiologique et histologique du cancer de la prostate au sein d’une population marocaine.
Méthodes |
Il s’agit d’une étude rétrospective et descriptive portant sur 476 cas au centre Mohamed VI de Casablanca pour le traitement des cancers. Les patients sont admis au service d’oncologie de CHU Ibn Rochd de Casablanca, pour un cancer de prostate diagnostiqué et confirmé par un examen histologique. Le recueil des données s’est fait à partir des dossiers des patients et à l’aide d’un questionnaire comportant plusieurs informations : histoire familiale, histoire médicale, données cliniques de la tumeur et stades du cancer élaboré et rempli lors d’une enquête. La gestion et l’analyse statistique des données épidémiologiques ont été faites à l’aide du logiciel SPSS version 20.
Résultats |
L’âge moyen des patients était de 73,76 ans (45–96 ans), 78,15 % sont mariés, résident au milieu urbain (70,79 %), presque 21,21 % de nos patients ont des antécédents familiaux de cancers et 10,29 % sont de race noire. Le type histologique le plus fréquent chez nos patients était représenté par l’adénocarcinome prostatique (94,11 % des cas) avec un taux de PSA moyen de 428,64ng/mL. Par ailleurs, environ 9,79 % de nos patients souffrent d’obésité. De plus l’intoxication tabagique est notée chez 39 % des malades. En revanche, l’analyse a montré que 20 % des patients sont alcooliques.
Conclusion |
Le cancer de la prostate reste un problème de santé publique en raison de la faible accessibilité de la population au diagnostic du fait d’un manque de prise de conscience de la gravité de cette pathologie et de l’intérêt d’un diagnostic précoce à un stade où le cancer est potentiellement curable, d’où la nécessité d’un programme national de dépistage chez les sujets âgés.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Cancer de prostate, Épidémiologie, PSA, Adénocarcinome
Plan
Vol 66 - N° S3
P. S157 - mai 2018 Retour au numéro
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