Recommandations pour le suivi médical des travailleurs exposés à la tuberculose bovine - 14/05/18
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Suite aux mesures sanitaires mises en place par l’état et les organisations professionnelles agricoles, la prévalence de la tuberculose bovine (TBb) dans les élevages en France, qui était de 25 % en 1954, est tombée sous le seuil de 0,1 % à la fin des années 1990. Cela a permis à la France d’être déclarée indemne de TBb depuis 2001. Pourtant, depuis 2005, tout en restant sous ce seuil, cette prévalence tend à ré-augmenter en particulier dans certains départements comme la Côte-D’or, la Dordogne, la Charente, les Pyrénées Atlantiques et les Landes, où réapparaissent aussi des foyers dans la faune sauvage. Parallèlement, l’incidence de cas humains de TBb à Mycobacterium Bovis reste très faible en France, estimée à environ 1 % (50 cas/an) des tuberculoses maladies et concerne essentiellement des réactivations d’infections anciennes ou des cas importés. Cette très faible transmission zoonotique s’explique en grande partie par le niveau élevé de la surveillance sanitaire animale et la sécurisation de la chaîne alimentaire (le constat est identique en Angleterre où l’incidence dans les élevages est pourtant 100 fois plus élevée). Ces données épidémiologiques n’empêchent pas les professionnels en contact direct avec les animaux malades de s’inquiéter sur le risque de transmission de la maladie et le type de suivi médical justifié en cas d’exposition.
À l’initiative de la mutualité sociale agricole et avec les partenaires référents nationaux en santé humaine ou animale, des recommandations sont proposer pour le suivi médical des travailleurs dans les élevages bovins, les abattoirs et le secteur de la chasse. Leur premier objectif est de faciliter et codifier la transmission des informations entre les services vétérinaires et médicaux du travail et de santé publique en fonction du contexte professionnel et suite à un Arrêté Préfectoral portant Déclaration d’Infection (APDI). Le second objectif est, à partir des données bibliographiques et de la connaissance de terrain des expositions pour chaque activité de travail, de décrire les chaînes de transmission zoonotique possibles et les facteurs de risque spécifiques (risques de transmission et de passage d’une infection tuberculeuse latente à une tuberculose maladie active). Les recommandations rappellent les éléments pertinents à rechercher au cours de l’enquête autour d’un cas animal. Elles définissent les critères d’exposition justifiant un dépistage et le protocole adapté puis discutent de l’indication ou non d’un suivi périodique des travailleurs.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Zoonose, Tuberculose, Recommandation, Élevage, Abattoir
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Vol 79 - N° 3
P. 222-223 - mai 2018 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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