Coexposition bruit-agents chimiques en carrosserie et mécanique automobile : métrologie, prévention - 14/05/18
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Résumé |
Objectif stratégique |
Sensibiliser employeurs, salariés aux effets de la coexposition bruit-agents chimiques, contribuer à en réduire l’exposition.
Opérationnel |
Améliorer : identification des dangers et caractérisation des expositions. Formaliser : préconisations de maîtrise des risques. Inciter employeurs, salariés : à la prévention, à la mise en œuvre des préconisations.
Méthodes |
L’évaluation des expositions faites en partenariat avec l’INRS a concerné :
– bruit : exposimétrie, avec observation des différentes tâches et mise en évidence des corrélations tâches-niveaux sonores ;
– fatigue auditive périphérique : mesure par EchoScan Audio des seuils de déclenchement des réflexes auditifs en pré- et post-exposition ;
– composés organiques volatils (COV) : échantillonneur passif (badge Gabie), fiches de données de sécurité et par analyse des tâches ;
– observation de l’activité, des protections collectives, du port des protections individuelles et des habitudes de travail.
Résultats |
Il n’y a pas de différence significative d’exposition sonore journalière entre les métiers (carrossier, peintre, mécanicien, responsable d’atelier). Tous les sujets présents dans l’atelier doivent être considérés comme potentiellement exposés au bruit. En revanche, pour l’exposition aux COV, les peintres sont significativement plus exposés, même si certains carrossiers ont une exposition équivalente. La surveillance audiométrique des salariés exposés au bruit est prévue dans les textes. Mais une telle surveillance ne fait que constater l’installation d’une surdité et ne peut donc être utilisée en prévention précoce. Sensible et spécifique du récepteur auditif périphérique, la mesure des variations de seuils de déclenchement des réflexes apparaît plus appropriée à la détection précoce de fatigue ou d’intoxication à des produits chimiques ayant un impact sur les réflexes. Elle permet : une politique de prévention précoce et la distinction entre les sujets subissant une exposition sonore de ceux subissant une coexposition bruit-agents chimiques. Cette étude contribue à s’interroger sur la pertinence des valeurs limites d’exposition légales des divers COV lors d’une multi-exposition et sur celle du LEX, 8h en cas de coexposition au bruit. Des séances d’information ont été réalisées pour sensibiliser les acteurs aux risques liés à la négligence des pratiques quotidiennes et aux fréquentes défaillances des installations de prévention collectives.
Conclusion |
Ce sujet émergeant est novateur. Il paraît justifié d’y sensibiliser les apprentis, leurs formateurs, et les salariés d’autres secteurs subissant une exposition comparable. Il met en exergue les actions pluridisciplinaires développées par les services de Santé au Travail et par conséquent en augmente la visibilité.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Bruit, Agent chimique, Coexposition, Fatigue auditive, Réparation automobile
Plan
Vol 79 - N° 3
P. 387-388 - mai 2018 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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