Exposition chimique lors de l’ouverture de conteneurs maritimes - 14/05/18
Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.
| pages | 2 |
| Iconographies | 0 |
| Vidéos | 0 |
| Autres | 0 |
Résumé |
L’essor du commerce mondial a considérablement augmenté le nombre de mouvements de conteneurs maritimes. Selon la Banque Mondiale, pour la France, le trafic est passé de 2,9 millions d’unités équivalent 2O pieds en 2010 à 5,8 millions en 2016. Ces conteneurs, qui transitent par les différents ports maritimes et fluviaux de la métropole et de l’outre-mer, sont amenés à être ouverts par plusieurs opérateurs lors des contrôles administratifs et réglementaires, lors du dépotage et de l’empotage, lors de réparations et de l’entretien…
Plusieurs études internationales ont mis en évidence la présence de composés gazeux toxiques dans l’atmosphère des conteneurs maritimes, et quelques cas d’accidents ont été relatés. L’exposition chronique des opérateurs est, quant à elle, moins documentée dans la littérature. Les diverses activités liées aux conteneurs maritimes exposent les opérateurs à un risque chimique, biologique et mécaniques, risques auxquels s’ajoutent souvent des contraintes physiques importantes pour les personnels.
En collaboration avec les CARSAT, l’INRS a initié une étude sur cette thématique des risques liés à l’ouverture des conteneurs, à la fois pour recueillir des données scientifiques sur l’exposition des opérateurs mais également pour proposer des solutions de prévention adaptées.
Dans un premier temps seront présentés les résultats de campagnes récentes (mesures d’investigation d’atmosphère de conteneurs et mesures d’exposition des opérateurs) et les apports de la ventilation mécanique pour diminuer l’exposition lors du dépotage des conteneurs. À ce jour, les principaux composés détectés sont principalement des vapeurs organiques dont des aldéhydes et des aromatiques, de la phosphine, du monoxyde de carbone ainsi que des mycotoxines et des poussières.
Ensuite, dans un second temps, un focus particulier sur les bonnes pratiques à adopter lors de l’utilisation de tubes colorimétriques et de détecteurs de gaz portables sera exposé : comment réaliser l’échantillonnage de l’air intérieur, comment choisir la technique de mesure, comment mettre en œuvre les instruments et surtout comment interpréter au mieux les réponses des appareils disponibles sur le marché ? Tous les points seront illustrés d’exemples de terrain récents.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Exposition, Conteneur, Métrologie, Détecteur
Plan
Vol 79 - N° 3
P. 392-393 - mai 2018 Retour au numéro
Article précédent
- Surveillance biologique de l’exposition professionnelle (SBEP) aux médicaments anticancéreux au sein d’un hôpital Mauritanien
- Antoine Villa, Moustapha Mohamedou, Florence Pillière, Catherine Verdun-Esquer, Mathieu Molimard, Mohamed Sidatt, Mireille Canal-Raffin
- Surveillance biologique de l’exposition professionnelle (SBEP) aux HAP dans le secteur du raffinage du pétrole
- Thierry Barla, Renaud Persoons, Marie Marques, Claire Hograindleur, Sarah Montlevier, Anne Maitre
Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.
Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’achat d’article à l’unité est indisponible à l’heure actuelle.
Déjà abonné à cette revue ?