Maîtrise du risque chimique dans les garages - 14/05/18
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Résumé |
Contexte |
Les salariés des entreprises d’entretien et réparation des véhicules sont plus exposés à des Agents chimiques dangereux (ACD) que la moyenne des salariés français. Mécaniciens, carrossiers, peintres, ont une probabilité plus élevée de déclarer certaines pathologies (cancers, dermatoses…).
Objectif |
Assister les entreprises dans le repérage des principales situations de travail à risque et la réduction de l’exposition aux ACD. Porter une attention particulière à l’utilisation et à l’efficacité des moyens de maîtrise de l’exposition, ainsi qu’aux modes opératoires et pratiques professionnelles mis en œuvre.
Méthode |
Sept services de santé au travail de Drôme et d’Ardèche ont sélectionné 274 établissements. La collecte de données liées aux produits, modes opératoires et moyens de protection a été réalisée avec un support standardisé, en atelier. Des métrologies aérauliques ont également été effectuées. En parallèle, 577 salariés exposés aux ACD dans ces établissements ont été interrogés lors de visites médicales ou entretiens infirmiers, à l’aide d’un questionnaire commun. L’étude et la comparaison des données collectées ont permis la rédaction d’un rapport par entreprise. Leur analyse globale a abouti à la rédaction d’une synthèse de l’action.
Résultats |
Des substances cancérogènes mutagènes reprotoxiques ou sensibilisantes ont été repérées dans des familles de produits utilisés au quotidien dans ce secteur d’activité (diluants, dégraissants, savons d’atelier). Les dispositifs de ventilation/captage sont très peu présents. Lorsqu’ils existent, ces derniers sont utilisés dans plus de 70 % des cas mais moins de 20 % de ces dispositifs sont efficaces. Hors peinture, les protections individuelles sont mises à disposition de manière très variable et peu portées. Quelle que soit l’activité ces protections restent peu efficaces et mal adaptées aux situations de travail exposantes. L’analyse des données terrain et celles issues des visites médicales constituent un outil de discussion sur les risques professionnels et leur perception. En dépit de ce constat, des pratiques professionnelles protectrices ont été observées. Ces dernières méritent d’être valorisées.
Conclusion |
L’étude réalisée a permis de montrer le faible niveau d’efficacité des moyens de protection, collective et individuelle. La qualité du conseil des fournisseurs explique en partie ce résultat et ses disparités. De plus, d’importants écarts concernant le choix de produits et de modes opératoires ont été identifiés. Enfin, la mise en œuvre de mesures de prévention/protection simples et pratiques permettrait de réduire le risque chimique dans ces secteurs d’activités. La diffusion d’un « guide de bonnes pratiques » contribuera à cet objectif.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Risque, Chimique, Garage, Maîtrise, Captages
Plan
Vol 79 - N° 3
P. 404-405 - mai 2018 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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