Quality of Life in Cushing's disease: A long term issue? - 18/05/18
La qualité de vie dans la maladie de Cushing : une affaire à long terme ?
Abstract |
The purpose of this review is to describe how quality of life (QoL) is impaired in patients with hypercortisolism due to Cushing's syndrome of any aetiology, including pituitary-dependent Cushing's disease. It is worse in active disease, but improvement after successful therapy is often incomplete, due to persistent physical and psychological co-morbidities, even years after endocrine “cure”. Physical symptoms like extreme fatigability, central obesity with limb atrophy, hypertension, fractures, and different skin abnormalities severely impair the affected patients’ everyday life. Psychological and cognitive problems like bad memory, difficulties to concentrate and emotional distress, often associated with anxiety and depression, make it difficult for many patients to overcome the aftermath of treated Cushing's syndrome. Recent studies have shown diffuse structural abnormalities in the central nervous system during active hypercortisolism, thought to be related to the wide distribution of glucocorticoid receptors throughout the brain. Even though they improve after treatment, normalization is often not complete. Shortening the exposure to active Cushing's syndrome by reducing the often long delay to diagnosis and promptly receiving effective treatment is highly desirable, together with preparing the patient for the difficult periods, especially after surgery. In this way they are prepared for the impairments they perceive in every day life, and live with the hope of later improvement, which can be therapeutic in many instances.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Résumé |
L’objectif de cette revue est de décrire l’altération de la qualité de la vie en cas d’hypercorticisme induit par la maladie de Cushing, toutes étiologies confondues, y compris le Cushing hypophysaire. Cette altération est maximale en phase active de la maladie, mais l’amélioration apportée par le traitement n’est souvent que partielle, à cause des comorbidités physiques et psychologiques résiduelles, même des années après la « guérison » endocrinologique. Des symptômes physiques tels qu’une fatigabilité extrême, uneobésité centrale avec atrophie musculaire des membres, une hypertension artérielle, des fractures et diverses anomalies cutanées diminuent la qualité de vie quotidienne. Des problèmes psychologiques et cognitifs, tels la perte de mémoire, des difficultés de concentration et la souffrance émotionnelle, souvent associés à l’anxiété et la dépression, empêchent souvent les patients de vaincre les séquelles d’une maladie de Cushing pourtant guérie. Des études récentes rendent compte d’anomalies structurelles diffuses au niveau du système nerveux central en cas de d’hypercorticisme actif, qui seraient dues à la large répartition cérébrale des récepteurs glucocorticoïdes. Ces anomalies sont améliorées par la thérapie, mais le retour au normal est souvent incomplet. Il est donc fortement souhaitable que la durée d'exposition à la maladie de Cushing active soit réduite, en réduisant le délai diagnostique, qui est souvent long, et en initiant rapidement un traitement adapté, tout en préparant le patient à faire face aux périodes difficiles, notamment au décours de la chirurgie. Ainsi, le patient peut se préparer à une certaine baisse de la qualité de la vie de tous les jours, mais vivre dans l’espoir d’une amélioration ultérieure, espoir qui est souvent lui-même de valeur thérapeutique.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Keywords : Cushing's syndrome, Quality-of-life impairment, Persistent co-morbidities, Anxiety, Depression, Coping
Mots clés : Maladie de Cushing, Perte de qualité de vie, Comorbidités résiduelles, Anxiété, Dépression, Coping
Plan
☆ | Annales d’endocrinologie, 61st International Meeting of Endocrinology H. P. Klotz, Paris from June 21 to June 22, 2018. |
Vol 79 - N° 3
P. 132-137 - juin 2018 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.