Use of telemedicine in the management of infectious diseases - 23/05/18
Utilisation de la télémédecine pour la prise en charge des maladies infectieuses
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Abstract |
Communication technologies have invaded our daily lives. Several studies have assessed these technologies in the management of infectious diseases (mainly HIV). Weekly short text messages and real-time compliance monitoring assessed in HIV patients are both associated with higher compliance in low-income countries. Virtual consultations to monitor stable chronic HIV patients or tuberculosis treatment in high-income countries appear to be acceptable and efficient. Although assessed in small studies, virtual monitoring seems to reinforce the doctor–patient relationship and the relation between primary care settings and hospitals in various infectious diseases (endocarditis, urinary tract infection, skin and soft tissue infection, HIV, tuberculosis, hepatitis C). A better prevention of infectious diseases (mainly sexually transmitted infections) seems to be observed with telemedicine tools. As fees for teleconsultation or telemonitoring have yet to be defined, the development and evaluation (cost effectiveness) of these tools are difficult. The regulatory framework will need to be improved to encourage such developments, all the while ensuring the confidentiality of data. The development of new tools will require the collaboration of physicians, users, and healthcare systems.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Résumé |
Les nouvelles technologies de communication ont profondément modifié notre quotidien. Différentes interventions utilisant ces nouvelles technologies ont été expérimentées dans la prise en charge des maladies infectieuses notamment pour l’infection par le VIH. Dans les pays à faible revenu, deux types d’interventions évaluées sur de larges effectifs améliorent l’observance du traitement antirétroviral : l’envoi de SMS hebdomadaires et le suivi de l’observance en temps réel grâce à des objets connectés. Dans les pays à revenu élevé, une prise en charge par téléconsultation de l’infection par le VIH ou la tuberculose apparaît, avec un degré de preuve moindre, acceptée et efficace. Par ailleurs, l’impact du télésuivi semble, malgré des études avec de faibles effectifs, renforcer la relation soignant–soigné et la relation soins primaires–hôpital dans diverses maladies infectieuses (VIH, hépatite C, tuberculose pulmonaire, endocardite infectieuse, infection urinaire, infection de la peau et des tissus mous). L’impact de la télémédecine dans la prévention des maladies infectieuses (notamment les infections sexuellement transmissibles) apparaît intéressant. La persistance du bénéfice à long terme d’un télésuivi n’est actuellement pas connue. L’absence de tarification des actes de téléconsultation ou de télésuivi limite le développement et l’évaluation (rapport coût–efficacité compris) de ces outils. Le cadre réglementaire devra sans doute évoluer pour faciliter les développements tout en maintenant une vigilance légitime quant à la confidentialité des données échangées. L’élaboration de ces outils nécessitera la collaboration des soignants, des usagers et du système de soins.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Keywords : HIV, Infectious diseases, Compliance, Telemedicine
Mots clés : Maladies infectieuses, Observance, Télémédecine, VIH
Plan
Vol 48 - N° 4
P. 231-237 - juin 2018 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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