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Impact de l’activité physique adaptées sur la kinésiophobie chez des patients ayant subi une arthroplastie : résultats préliminaires - 24/05/18

Doi : 10.1016/j.scispo.2018.03.046 
Sandrine Schiano-Lomoriello a, b,
a CIAMS, université Paris-Sud, université Paris-Saclay, 91405 Orsay cedex, France 
b CIAMS, université d’Orléans, 45067 Orléans, France 

Correspondance.

Résumé

Introduction

La kinésiophobie se définit comme une peur irrationnelle du mouvement lié à la douleur qui va conduire à un évitement du mouvement afin d’éviter la douleur associée, de reproduire la situation dans laquelle la douleur est apparue ou de l’aggraver [1]. Cette peur aboutit au développement d’un mécanisme d’adaptation débouchant sur le déconditionnement. L’objectif de cette étude est d’observer l’impact de la pratique d’une activité physique adaptée (APA) sur cette peur.

Méthode

Cinq patients (3 femmes et 2 hommes) âgés de 56,8 ans en moyenne (47 à 73 ans), ayant subi une arthroplastie (hanche ou genou) en phase de rééducation, ont répondu au questionnaire TAMP A [2] en début et en fin de prise en charge en APA afin d’évaluer leur niveau de kinésiophobie. Ces patients ont eu 120 minutes d’APA (type aquagym) par semaine pendant 4 semaines.

Résultats

Le test de Wilcoxon ne révèle pas de diminution significative entre le début et la fin de la prise en charge (z=0,54, p=0,59). Toutefois nous observons une réduction du score obtenu au TAMP A (M=40,2±4,60 au début et M=38,8±6,53 en fin).

Discussion

L’absence de significativité ne nous permet de conclure à l’utilité d’une prise en charge APA dans un objectif de réduction de la kinésiophobie. Toutefois, le peu de patients inclus dans le protocole ainsi que la durée du protocole peuvent expliquer en partie cette absence de résultat. Le test de puissance statistique réalisé indique qu’un échantillon de 8 sujets permettrait d’obtenir un effet significatif si l’on réalise un test de Student. Il serait donc intéressant de reproduire une étude similaire en incluant plus de patients et en proposant une APA centrée sur une mobilisation plus importante de l’articulation.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Mots clés : Kinésiophobie, Activité physique adaptée, Arthroplastie


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Vol 33 - N° S1

P. S31 - mai 2018 Retour au numéro
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