S'abonner

Le conseil régional en antibiothérapie. Qui fait quoi ? - 29/05/18

Doi : 10.1016/j.medmal.2018.04.043 
H. Cormier 1, M. Chauveau 2, W. Boutfol 2, E. Ninin 3, D. Boutoille 2, P. Abgueguen 1
1 CHU, Angers, France 
2 CHU, Nantes, France 
3 ARS, Pays-de-Loire, France 

Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.

pages 2
Iconographies 0
Vidéos 0
Autres 0

Résumé

Introduction

La lutte contre l’antibiorésistance est un enjeu mondial de santé publique. L’antibiorésistance est corrélée au mésusage et à la surconsommation d’antibiotiques. L’accès à l’expertise et au conseil de référents en antibiothérapie constitue un des moyens de lutte. Nous avons fait un état des lieux des antibioréférents dans notre région.

Matériels et méthodes

Les données suivantes ont été recueillies en entretien individuel auprès des référents antibiotiques désignés au sein des établissements de soin de la région : type d’établissement, nombre de lits, activités de soins, formation du référent, outils de conseil et de bon usage des antibiotiques.

Résultats

Cette étude a inclus 51 établissements répartis sur 3 départements : 33,3 % (17/51) centres médicochirurgicaux, 51,0 % (26/51) hôpitaux de proximité et SSR, 3,9 % (2/51) centres de rééducation fonctionnelle, 3,9 % (2/51) centres de cancérologie, 5,9 % (3/51) centres de santé mentale, 2,0 % (1/51) centre d’hémodialyse, représentant respectivement : 6322, 1779, 340, 98, 710 lits. Quatre établissements possèdent un service de maladies infectieuses. Deux établissements n’ont pas de référents en antibiothérapie. Un outil informatique d’aide à la prescription des antibiotiques est disponible dans 27,5 % (14/51) des établissements : 4 ont Epopi, 10 Antibiogarde. Les référents en antibiothérapie (45) fournissent du conseil au sein de leur établissement dans 25,5 % (13/51) des établissements. Vingt/45 (44,4 %) des référents n’ont pas de formation dans le domaine de l’antibiothérapie, 6/45 sont titulaires du DESC, 18/45 ont un DU de thérapeutique anti-infectieuse, et 2/45 un DU d’hygiène hospitalière. Une ligne téléphonique dédiée aux avis infectiologiques existe dans 2 établissements (1 CHU et 1 CHR) avec une traçabilité des avis effectuée sur la ligne CHU estimée à 80 %. Dix-huit établissements ont recours à la ligne CHU (35,3 %), 12 (23,5 %) établissements utilisent la ligne du CHR. 41,1 % (7/17, 3 centres hospitaliers et 4 cliniques privées) des centres médicochirurgicaux et un centre de rééducation fonctionnelle (1/2) souhaitent un appui complémentaire avec du temps infectiologue dédié.

Conclusion

L’organisation actuelle révèle une très forte hétérogénéité des référents infectieux selon le type d’établissement :

– Dans leur activité, avec des problématiques infectiologiques très éloignées les unes des autres ;

– Dans la formation et le temps dédié qu’ils assurent au sein de leur établissement ;

– Dans leur formation individuelle sur domaine de l’infectiologie (44,4 % sans formation aux antibiotiques).

L’enquête sur le terrain auprès des acteurs de la prescription des antibiotiques dans les établissements de santé régionaux est essentielle pour appréhender cette complexité et proposer des stratégies adaptées pour améliorer les prescriptions d’antibiotiques. Dans bien des cas, le référent infectieux s’avère davantage un correspondant.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Plan


© 2018  Publié par Elsevier Masson SAS.
Ajouter à ma bibliothèque Retirer de ma bibliothèque Imprimer
Export

    Export citations

  • Fichier

  • Contenu

Vol 48 - N° 4S

P. S10-S11 - juin 2018 Retour au numéro
Article précédent Article précédent
  • Enquête nationale sur les programmes de bon usage des antibiotiques dans les hôpitaux en France
  • F. Binda, G. Tebano, M. Kallen, J. Schouten, C. Pulcini
| Article suivant Article suivant
  • Contrôle des antibiothérapies de plus de 7 jours dans un hôpital universitaire et évaluation de l’impact clinique
  • F. Bouchand, P. Randuineau, C. Leplay, M. Matt, L. Deconinck, O. Sénard, M. Villart, C. Perronne, B. Davido, A. Dinh

Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.

Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’achat d’article à l’unité est indisponible à l’heure actuelle.

Déjà abonné à cette revue ?

Mon compte


Plateformes Elsevier Masson

Déclaration CNIL

EM-CONSULTE.COM est déclaré à la CNIL, déclaration n° 1286925.

En application de la loi nº78-17 du 6 janvier 1978 relative à l'informatique, aux fichiers et aux libertés, vous disposez des droits d'opposition (art.26 de la loi), d'accès (art.34 à 38 de la loi), et de rectification (art.36 de la loi) des données vous concernant. Ainsi, vous pouvez exiger que soient rectifiées, complétées, clarifiées, mises à jour ou effacées les informations vous concernant qui sont inexactes, incomplètes, équivoques, périmées ou dont la collecte ou l'utilisation ou la conservation est interdite.
Les informations personnelles concernant les visiteurs de notre site, y compris leur identité, sont confidentielles.
Le responsable du site s'engage sur l'honneur à respecter les conditions légales de confidentialité applicables en France et à ne pas divulguer ces informations à des tiers.


Tout le contenu de ce site: Copyright © 2024 Elsevier, ses concédants de licence et ses contributeurs. Tout les droits sont réservés, y compris ceux relatifs à l'exploration de textes et de données, a la formation en IA et aux technologies similaires. Pour tout contenu en libre accès, les conditions de licence Creative Commons s'appliquent.