Diminution de la proportion des décès liés au foie chez les patients co-infectés VIH/VHC - 29/05/18
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Résumé |
Introduction |
L’histoire naturelle de la co-infection VIH/VHC s’est modifiée de façon majeure ces dernières années sous l’influence de traitements antirétroviraux et anti-VHC efficaces et bien. L’objectif de ce travail était de décrire les changements récents des causes de décès survenus au sein d’une cohorte prospective de patients co-infectés par le VIH et le VHC.
Matériels et méthodes |
Tous les décès déclarés dans la cohorte entre 2005 et 2017, ont été revus par un comité de validation et classés selon leur cause lorsque cela était possible (documentation du décès). Les évènements ont été répartis selon trois périodes (de 2006 à 2010, période des antiviraux à action directe (AAD) de première génération de 2011 à 2014, puis AAD de deuxième génération à partir de 2015).
Résultats |
Parmi 1726 patients co-infectés de façon chronique par le VIH et le VHC inclus dans la cohorte, 163 décès ont été déclarés soit un taux global de 9,4 % (à ce jour 139 validés). À l’inclusion, la médiane de CD4 était à 485 [323–689]/mm3, 75 % avaient un ARN VIH<50 copies/mL.
Alors qu’on observait 28 décès par en 2008, le nombre annuel de décès a diminué à 11–12 par an depuis 2011 et à moins de 10 depuis 2014. En séparant les évènements selon trois périodes, une franche modification de la répartition des causes de décès a été observée. Les taux de décès liés au foie (hépatocarcinome, décompensation hépatique, complication post-transplantation) ont diminué de façon majeure au cours des trois périodes passant de 31/69 (45 %) à 14/40 (35 %) puis 9/30 (30 %) parmi les décès de cause validée. Les décès liés au VIH ont également diminué passant de 10/69 (14 %) à 3/40 (8 %) puis 2/30 (7 %) de même que les suicides passant de 5 (7 %) à 2 (5 %) 1 (3 %). En parallèle, les décès dus à des cancers non liés au VIH ou au VHC ont augmenté de 8/69 (12 %) à 7/40 (18 %) puis 8/30 (27 %) respectivement. Les taux de décès de cause cardiovasculaire n’ont pas changé de façon notable.
Conclusion |
Une diminution très nette de la mortalité liée au foie a été observée depuis 2011 en parallèle avec l’accès à des AAD de première puis de deuxième génération, plus actifs sur les formes sévères d’hépatite chronique C que la bithérapie PegIFN/Ribavirine.
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Vol 48 - N° 4S
P. S148-S149 - juin 2018 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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