Compte rendu de l’activité de la consultation externe en infectiologie : des motifs variés et une expertise dans la prescription des anti-infectieux - 29/05/18
Résumé |
Introduction |
La consultation externe en maladie infectieuses propose une expertise pour les pathologies infectieuses disponible pour aider les praticiens en ville au diagnostic et à la prescription des anti-infectieux. Cependant, il y a peu d’informations disponibles sur l’activité des consultations externes en infectiologie. Notre objectif est de déterminer les motifs de recours et les pathologies suivies en infectiologie.
Matériels et méthodes |
Étude rétrospective menée dans le service des maladies infectieuses dans un hôpital universitaire durant la période (janvier 2015–décembre 2017). Les fiches de la consultation externe d’infectiologie exploitables étaient incluses. Les malades hospitalisés sans fiches de consultation, les malades suivis aux consultations spéciales de VIH et des hépatites étaient exclus.
Résultats |
Six cent quarante-quatre malades avaient consulté durant la période d’étude. L’âge moyen des malades était 49,7 ans (8–88 ans) et le sex-ratio était 1,22. Les malades étaient adressés à la consultation d’infectiologie par le biais des urgences dans 374 cas (58,1 %), par un généraliste exerçant dans le secteur public dans 70 cas (10,9 %), par un spécialiste dans le secteur public dans 65 cas (10 %) et par un médecin de libre pratique dans 135 cas (21 %). Les motifs de consultation les plus fréquentes étaient : le suivi d’une dermohypodermite bactérienne (n=240, 37,2 %), d’une infection urinaire (n=156, 24,2 %) les infections à germe intracellulaire (n=48, 7,4 %), les infections génitales (n=37, 5,7 %) et le zona (n=15, 2,3 %). Quarante-huit malades (7,4 %) étaient adressés pour l’exploration d’un syndrome inflammatoire biologique et 61 (9,4 %) pour l’exploration d’une ou plusieurs adénopathies. Trente-neuf malades (6 %) étaient adressés pour une intradermoréaction positive. Une prescription antérieure d’anti-infectieux était notée dans 360 cas (56 %). Une modification de cette prescription était indiquée dans 68 cas (10,5 %). Le suivi en ambulatoire était indiqué dans 386 cas (60 %) et l’hospitalisation était indiquée dans 58 cas (9 %). Un arrêt de suivi était indiqué dans 200 cas (31 %). Il s’agissait d’une pathologie non infectieuse dans 98 cas (15,2 %) et d’une guérison dans 102 cas (15,8 %). Une chimioprophylaxie était indiquée dans 84 cas (13 %).
Conclusion |
Notre étude montre que les infections cutanées et urinaires sont les plus fréquentes dans la consultation externe et que 15,2 % des demandes de consultation étaient non indiqués. Cette étude confirme la polyvalence de la consultation et la diversité des pathologies infectieuses.
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Vol 48 - N° 4S
P. S59 - juin 2018 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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