Caractéristiques et pronostic d’une cohorte de patients hospitalisés pour une infection de prothèse vasculaire (IPV) 2000 et 2018 - 29/05/18
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Résumé |
Introduction |
Décrire les caractéristiques et le pronostic des patients admis pour la prise en charge d’une IPV et évaluer les facteurs associés au décès de ces patients.
Matériels et méthodes |
Description de la cohorte prospective de patients suivis pour une IPV dans notre centre entre le 1er janvier 2000 et le 1er février 2018. Les IPV ont été stratifiées selon la localisation extracavitaire (fémoro-fémoral, fémoro-poplité et axillo-fémoral) et intracavitaire du pontage, le délai de survenue précoce (ie <4 mois) ou tardif. Les facteurs associés au décès ont été évalués en utilisant un modèle de régression univariée et multivariée logistique.
Résultats |
Au total, 200 patients ont été admis sur la période. L’âge médian des patients était de 69 ans [IQR : 61–78], il s’agissait principalement d’hommes (86 %). Cent-seize patients avaient une IPV de localisation intracavitaire (58 %), 181 une IPV prouvée (dont 100 précoces). Les entérobactéries et le SAMS étaient les agents pathogènes les plus fréquents (n=60 et 59), suivis des staphylocoques à coagulase négative (n=30), du streptocoque (n=26) et de l’entérocoque (n=25). Les prélèvements étaient plurimicrobiens chez 67 patients (34 %) et 102 patients ont pu bénéficier d’un remplacement de la prothèse infectée (53 %). La médiane de suivi des patients était de 7,5 mois [IQR : 2–19] durant laquelle 85 patients sont décédés, 41 du fait de l’IPV (21 %) et 30 ont présenté un échec (15 %). Les facteurs indépendamment associés au décès du fait de IPV en analyse multivariée était : un âge de plus 70 ans (RCa=8,2 ; p<0,01), une durée de séjour en réanimation de plus de 6jours (RCa=5,9 ; p=0,01) et la localisation intracavitaire (RCa=9,0 ; p=0,02). Une antibiothérapie associant de la rifampicine était associée à un moindre décès des patients (RCa=0,11 ; p<0,01).
Conclusion |
Nos résultats suggèrent que le pronostique des patients pris en charge pour une IPV dépend du site de l’infection, de la survenue d’un choc après l’admission ; avec un meilleur pronostic chez les patients avec une IPV extracavitaire, sans sepsis. Les IPV ayant bénéficiées d’une antibiothérapie associant de la rifampicine étaient de meilleur pronostic.
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Vol 48 - N° 4S
P. S8-S9 - juin 2018 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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