Une myosite secondaire à une dirofilariose - 06/06/18
Résumé |
Introduction |
La dirofilariose est devenue une pathologie rare de l’adulte. Cependant, dans les régions rurales on observe des cas sporadiques de ce nématode.
Observation |
Il s’agissait d’un patient sans antécédents pathologiques d’origine rurale admis pour un érythème migrant dans la région périnéale les cuisses et le dos avec prurit chronique et une hyperéosinophilie à 900/mm3. La sérologie de Lyme ainsi que la sérologie toxocarose, anguillulose et hydatidose étaient négatives. Un traitement par ivermectine était prescrit et le patient était mis sortant avec un suivi à la consultation extenre. Six mois après, lors de son contrôle de routine, il se présentait avec une tuméfaction sous-cutanée de la région sous claviculaire droite. Au plan biologique, nous avions objectivé la disparition de l’hyperéosinophilie. Il était réadmis. L’échographie avait objectivé la présence d’un corps enroulé avec une réaction inflammatoire. L’exérèse chirurgicale avait confirmé la présence d’un ver enroulé. L’examen anatomopathologique et parasitologique avaient conclu à une dirofilariose. Le patient avait reçu une deuxième cure d’ivermectine. L’évolution clinique était favorable.
Conclusion |
Même si exceptionnelle, il faut encore penser à cette étiologie devant un érythème migrant et une hyperéosinophilie.
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Vol 39 - N° S1
P. A233 - juin 2018 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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