Facteurs de risque de syndrome post-commotionnel prolongé sur une population de 501 athlètes de haut niveau - 18/06/18
Risk factors of persistent post-concussion syndrome about a population of 501 high level athletes
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Résumé |
Introduction |
La commotion cérébrale, fréquemment retrouvée dans les sports de contact, est une altération des fonctions neurologiques consécutive à un impact transmis au cerveau. Au décours, apparaît un syndrome post-commotionnel de durée variable. L’objectif de cette étude est d’identifier les facteurs de risque de syndrome post-commotionnel prolongé, défini par la persistance de symptômes à 3 semaines post-commotion.
Méthodes |
Dans cette étude, les sportifs ont été vus après la commotion et suivis jusqu’à disparition du syndrome post-commotionnel et retour au jeu. Nous avons évalué la durée du syndrome post-commotionnel selon l’âge, le sexe, la sortie immédiate ou non après la commotion, le nombre d’antécédents de commotion et la survenue de deux commotions lors d’un même match.
Résultats |
Au total, 501 sportifs ont été inclus entre octobre 2010 et octobre 2017. Sur notre population, le syndrome post-commotionnel était significativement plus long chez les femmes : 47j versus 16j chez les hommes (p<0,05), chez les sportifs ayant plus de 3 antécédents de commotions cérébrales : 34j versus 19j (p<0,05) et chez les moins de 15 ans : 27j versus 21j (p<0,05). Le syndrome post-commotionnel des joueurs sortis immédiatement du terrain était de 15j, soit significativement moins long que celui des joueurs non sortis (19j).
Conclusion |
Sur notre population, les facteurs de risque de syndrome post-commotionnel étaient le sexe féminin, les antécédents de commotions cérébrales, un âge inférieur à 15 ans et l’absence de sortie immédiate du terrain.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Abstract |
Introduction |
Concussion mild head injury is an alteration of neurological functions due to an impact transmitted to the brain. It is to be usually found in contact sports. Post-concussion may be diagnosed afterwards, and it may not disappear before hours, days or months. Our point is to evaluate the risk factors related to a prolonged post-concussion syndrome, thus defined by the persistence of symptoms three weeks following the concussion.
Methods |
In this prospective study, athletes diagnosed with a concussion were followed up until the post-concussion syndrome disappeared and also until they practiced again. Besides, we tried to assess the potential link between the duration of post-concussion syndrome and the factor in relation to age, sex, the immediate removal or not of an injured player and finally the number of previous concussion.
Results |
On a population of 501 athletes, selected from October 2010 to October 2017, the study revealed that the post-concussion syndrome was significantly longer regarding women as compared to men, that is 47 days versus 16 days (P<0.05) and, on the other hand, concerning athletes previously affected by more than three concussions, 34 days versus 19 days (P<0.05). Young adolescents (under 15years old) took longer to recover than older athletes (27 days vs. 21 days; P<0.005). Finally, an immediate decision of removing a player from the game was associated with a shorter post-concussion syndrome (15 vs. 19 days, P<0.05).
Conclusion |
This prospective study showed that some categories of athletes are likely to be more at risk than others as to prolonged post-concussion syndrome: female athletes, young athletes, sportsmen impacted by previous concussions and sportsmen not removed from the game.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Commotion cérébrale, Sport, Syndrome post-commotionnel
Keywords : Concussion, Post-concussion syndrome, Sport
Plan
Vol 35 - N° 2
P. 98-103 - juin 2018 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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