Évolution des pratiques dans la chirurgie du prolapsus au sein d’une école vaginaliste sur la période 2010–2015 - 25/06/18
Evolution of clinical practices in the surgical management of pelvic organ prolapse in a “vaginalist” team over the period 2010–2015: A paradigm shift towards pluripotency
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Résumé |
Objectif |
Évaluer l’évolution des pratiques dans la prise en charge chirurgicale des prolapsus des organes pelviens au sein d’une équipe traditionnellement « vaginaliste » au cours de la période 2010–2015, marquée par les recommandations françaises et américaines et l’abandon de la commercialisation des prothèses vaginales pionnières.
Méthodes |
Étude rétrospective incluant toute patiente opérée pour un prolapsus symptomatique concernant au moins les étages antérieurs et/ou moyens au cours des années civiles 2010 et 2015, indépendamment du stade de l’affection et du type de réparation employé. Ont été considérés aussi bien les primo-traitements que les récidives.
Résultats |
Au total 338 patientes ont été incluses : 187 en 2010 et 151 en 2015. La prise en charge des prolapsus non récidivés s’est accompagnée d’une évolution significative des pratiques marquée par l’essor de la promontofixation laparoscopique (11,1 % en 2010 versus 34,4 % en 2015, p=0,001), au détriment de la chirurgie vaginale autologue (67,6 % en 2010 versus 39 % en 2015, p=0,001). Le nombre de prothèses positionnées par voie vaginale est resté stable (28,7 % en 2010 versus 31,8 % en 2015, p=0,155) avec toutefois une modification des indications au profit des stades 3 et 4. Aucune différence n’a été objectivée concernant le traitement du prolapsus récidivé. La voie vaginale demeurait l’abord privilégié dans cette indication.
Conclusion |
La période 2010–2015 a été marquée par une diversification de l’offre de soins, au travers de l’intégration de la promontofixation dans les algorithmes de prise en charge. Cette pluri-potence nous semble primordiale. En effet, la préférence de la patiente doit conserver une place prépondérante dans le choix de la technique, par delà les écoles et les phénomènes de mode.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Abstract |
Objectives |
To determine whether the 2011 FDA alert and French Guidelines have impacted the routine surgical practice in the management of pelvic organ prolapse in a “vaginalist” team over the period 2010–2015.
Methods |
Retrospective study involving all patients undergoing surgical management of anterior and/or apical symptomatic pelvic organ prolapse during the civil years 2010 and 2015. Both naive and relapsed prolapses were eligible.
Results |
Overall, 338 patients were included: 187 in 2010 and 151 in 2015. Among patients with naive prolapse, we observed a significant increase in the number of laparoscopic sacrocolpopexies (11.1% in 2010 versus 34.4% in 2015, P=0.001) and a significant decline in the use of native tissue repair (67.6% in 2010 versus 39% in 2015, P=0.001). While the number of transvaginal meshes did not decline over the study period, their indications displayed a significant evolution towards a restricted use to advanced stages. We did not observe any difference regarding the treatment of recurred pelvic organ prolapse. Vaginal route remained the preferred approach in this indication.
Conclusion |
In our “vaginalist” team, routine practice has significantly evolved over the period 2010–2015, resulting in a diversification of the healthcare offer. This paradigm shift towards pluripotency is mandatory, since patients’ preference should also drive the choice of both surgical route and technique.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Prolapsus des organes pelviens, Recommandations, FDA, Pratique courante, Chirurgie
Keywords : Pelvic organ prolapse, Guidelines, FDA, Current practice, Surgery
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