Immunosuppression par anticorps monoclonaux dans la sclérose en plaques - 19/07/18
Immunosuppression with monoclonal antibodies in multiple sclerosis
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Résumé |
Depuis l’utilisation des immunomodulateurs dans la sclérose en plaques, une nouvelle étape est franchie avec l’autorisation de mise sur le marché du natalizumab (Tysabri®) dans les formes rémittentes de la maladie. Cet anticorps monoclonal est dirigé contre une intégrine et son mode d’action principal est d’empêcher l’entrée des lymphocytes T activés dans le parenchyme cérébral. Dans une étude versus placebo durant deux ans, le taux de poussées était réduit de 68 p. 100 et le risque de progression confirmée de l’invalidité était diminué de 42 p. 100. Les paramètres IRM corroboraient ces résultats avec notamment une diminution du nombre de lésions rehaussées par le gadolinium de 92 p. 100 dans le groupe natalizumab par rapport au groupe placebo. Dans une autre étude où le natalizumab était évalué en association avec un interféron β, deux cas de leucoencéphalopathie multifocale progressive ont été diagnostiqués, soulevant le problème de la tolérance de cette immunosuppression sélective. D’autres anticorps monoclonaux sont en cours d’expérimentation, notamment l’alemtuzumab, avec des résultats également prometteurs.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Summary |
Since the use of interferon beta and glatiramer acetate in multiple sclerosis, a new step has been taken with the approval of natalizumab (Tysabri®) in the relapsing remitting form of the disease. Natalizumab is a monoclonal antibody and binds to the ⍺4 subunit of the ⍺4β1 integrin. This antibody blocks the adhesion of activated T cells to endothelial cells and thereby reduces inflammation. In a randomized, placebo-controlled study, natalizumab reduced the rate of clinical relapses by 68 p. 100 and the risk of sustained progression of disability by 42 p. 100 over two years. All the MRI variables corroborate the clinical results with 92 p. 100 fewer lesions as detected by gadolinium enhanced MRI in the natalizumab group than in the placebo group. In a combination study with interferon beta-1a, two cases of progressive multifocal leukoencephalopathy, one of which was fatal, were diagnosed in natalizumab-treated patients. The safety of long-term use of natalizumab treatment is unknown. Promising results have been shown with other monoclonal antibodies, such as alemtuzumab.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots-clés : Natalizumab, Alemtuzumab, Molécules d’adhésion, Sclérose en plaques
Keywords : Natalizumab, Alemtuzumab, Adhesion molecules, Multiple sclerosis
Vol 163 - N° 6-7
P. 682-687 - juin 2007 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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