Les personnes diabétiques, surtout celles atteintes de diabète de type 2, sont assez âgées et leur état buccodentaire amène régulièrement les spécialistes implantologistes à questionner le médecin traitant quant à l’existence d’éventuelles contre-indications du fait du statut du patient. On sait, en effet, qu’il existe un sur-risque de parodontopathies (environ x 2 à 3) et de perte dentaire chez les sujets porteurs d’un diabète, de type 1 comme de type 2. L’analyse de la littérature, pourtant particulièrement abondante, ne permet de retenir que très peu d’études rigoureuses quant aux conditions et taux de réussite implantaire chez les sujets diabétiques. La plupart manquent de précision quant au statut des diabétiques et portent sur de faibles effectifs. On retiendra des données des quelques études rigoureuses, des taux de réussite équivalents, ou presque, à ceux enregistrés chez des sujets non-diabétiques. Ceci présuppose expertise de l’opérateur spécialiste d’odontologie, rigueur de son bilan, bonne hygiène buccodentaire, et bon contrôle glycémique au moment et dans les semaines et mois qui suivent le geste. Ceci implique une collaboration étroite entre les différents acteurs de santé impliqués. Il en serait de même pour que de meilleures études soient menées dans le futur en y impliquant les diabétologues.

Diabetic patients, especially type 2 patients, are often elderly and their dental status regularly leads implant specialists to question their physician about the existence of possible contraindications because of the diabetes’s status. It is known that there is an increased risk of periodontal disease (approximately x2 to 3) and dental loss in subjects with type 1 and type 2 diabetes. The analysis of the international literature, particularly abundant, allows us to retain very few rigorous studies on the rate and conditions of successful implantology in diabetics. Most lack precision about the status of diabetics. From the data of the few studies very well conducted, one can conclude that success rates are almost equivalent to those found in non-diabetic subjects. This presupposes the expertise of the odontologist, strict oral hygiene, good glycemic control at the time and in the weeks and months following the gesture. This involves close collaboration between the different health actors involved. It would be the same for the future studies to be conducted on this topic.