Difficultés et complications de la voie trans-sphénoïdale dans le traitement des adénomes hypophysaires - 19/07/18
Résumé |
Introduction |
Les adénomes hypophysaires sont opérés par voie endoscopique endonasale (>99 %) actuellement le gold standard.
Matériel et méthodes |
Nous avons analysé d’une façon rétrospective les cas opérés par voie endoscopique trans-sphénoïdale, dans le service de neurochirurgie au CHRU N.-Oblu, Iasi.
Résultats |
Entre 2014 et 2017, 78 interventions ont été effectuées par voie endoscopique trans-sphénoïdale dont 67 pour des adénomes hypophophysaires (64 cas). Les difficultés opératoires rencontrées sont : 1. voie d’abord étroite due aux particularités anatomiques de la cavité nasale (hypertrophie des structures de la cavité nasale, cornet inférieur/moyen 26/19, épine nasale/déviation du septum 12/12, qui ont rendu nécessaire une résection de CM dans 8 cas et un abord binarinaire dans 6 cas. 2. difficultés de repérage notamment des particularités anatomiques de la cavité nasale (muqueuse cicatricielle/polypose 1/1) et du sinus sphénoïdal (conformation complexe ou absence de pneumatisation – 3 cas) 3. particularités fonctionnelles — muqueuse fragile, hémorragique : 7 cas ou avec des synéchies – 6 cas) Interventions difficiles en raison d’hémorragies au niveau de la muqueuse nasale (7 cas), sphénoïdale (2 cas), au moment de la résection tumorale (4 cas), en raison de différentes structures vasculaires, avec 1 cas qui a nécessité la conversion de l’intervention. Les complications intra-opératoires sont représentées par : 1. erreurs d’analyse d’imagerie préopératoires 2. erreurs de technique — lésions vasculaires, lésions des structures fonctionnelles, fuite de LCR 3.données lésionelles, tumeurs fibreuses, invasion du sinus caverneux, diamètre de plus de 4cm. Les complications postopératoires sont représentées par des complications rhino-sinusales — sécheresse, croûtes, perforation septale, sinusite, mucocèle.
Conclusions |
Les complications de la voie d’abord endoscopique trans-sphénoïdale peuvent varier de la complication mineure à la complication majeure, mais avec les moyens techniques actuelles et avec un planning préopératoire soigneux ces interventions peuvent se réaliser dans des conditions optimales de sécurité entraînant un risque minime pour le patient.
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Vol 64 - N° 3
P. 233 - juin 2018 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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