Conciliation médicamenteuse d’entrée en service de médecine interne : retour d’expérience après un an de pratique - 31/08/18
Medication reconciliation in a department of internal medicine and infectious and tropical diseases: Feedback after one year practice
Cet article a été publié dans un numéro de la revue, cliquez ici pour y accéder
Résumé |
La conciliation des traitements médicamenteux (CTM) d’entrée est réalisée depuis avril 2015. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’impact de l’activité de CTM sur le nombre divergences non intentionnelles non documentées (DNIND) après un an de pratique.
Méthodes |
Étude rétrospective, monocentrique, qui inclut tous les patients ayant bénéficié d’une CTM rétroactive entre avril–octobre 2015 et juin–décembre 2016. Les DNIND sont issues de la comparaison entre le traitement d’entrée du patient et l’ordonnance médicamenteuse à l’admission. Une discussion pluri professionnelle est engagée pour chaque DNIND rencontrée. Leur gravité est cotée a posteriori.
Résultats |
La comparaison statistique entre les 2 études (2015 contre 2016) montre les résultats significatifs suivants : diminution du nombre de DNIND (0,9 contre 0,43), du pourcentage de patients avec au moins une DNIND (43 % vs 31 % p<5,10−6), du temps de conciliation (43 min contre 23 min) et pas de différence significative dans la typologie des DNIND. Les classes thérapeutiques principalement concernées sont : métabolisme – diabète – nutrition (21 %), cardiologie (18 %), pneumologie (17 %) et neurologie-psychiatrie (15 %). Les médicaments principalement incriminés par des DNIND sont les antiasthmatiques inhalés (13 % des médicaments ayant fait l’objet d’une DNIND), les vitamines (8 %) et un antiépileptique, le lévétiracétam (5 %).
Conclusion |
La mise en place de la conciliation a permis la réduction des DNIND contribuant ainsi à l’amélioration de la qualité des soins.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Abstract |
Since April 2015, medication reconciliation is performed in our Department. The objective of this study is to assess the impact of this activity on patients’ care after one year of practice.
Methods |
All patients who received medication reconciliation between April–October 2015 and June–December 2016 were included in this retrospective study. Undocumented unintentional discrepancies (DNIND) which result from the comparison between the patient's usual treatments and the medication prescribed at admission were collected. Then, a multidisciplinary discussion was initiated to correct them. The gravity of each DNIND was determined a posteriori.
Results |
A statistical comparison between the two studies (2015 vs. 2016) showed the following significant results: decrease in DNIND (0.9 vs. 0.43), in percentage of patients with at least one DNIND (43% vs 31% P <5.10−6), in reconciliation time (43min vs. 23min) and no significant difference in the distribution of DNIND typology. The main therapeutic classes are: metabolism–diabetes–nutrition (21%), cardiology (18%), pneumology (17%) and neurology-psychiatry (15%). Drugs mainly concerned with DNIND are inhaled anti-asthmatics (13% of the medicines with DNIND), vitamins (8% of DNIND) and the levetiracetam antiepileptic drug (5% of DNIND).
Conclusion |
The implementation of the reconciliation medication allowed a significant reduction of the DNIND that permits to improve the patient healthcare pathway.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Conciliation médicamenteuse, Pluridisciplinarité, Médecine interne, Divergences médicamenteuses, Sécurité du parcours de soins du patient
Keywords : Medication reconciliation, Teamwork doctor/pharmacist, Internal medicine, Drug discrepancies, Patient care security
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