This work revises the rhinoceros remains from the well-known early Villafranchian locality of Étouaires (Auvergne, France), which have been collected on multiple occasions since the late 18th century. The species Stephanorhinus elatus and S. etruscus are present, both represented mainly by postcranial elements. To identify them, a detailed preliminary analysis of the morphological differences between the postcranial skeletons of the two species has been undertaken, using the material from Vialette (Haute-Loire, early Villafranchian) and Senèze (Haute-Loire, early late Villafranchian) as comparison for S. elatus and S. etruscus respectively, plus some specimens of S. etruscus from Upper Valdarno (Tuscany, middle Villafranchian). These localities have been chosen because they all yielded only one of the two species. The morphological distinction between the two species is not easy, since the interspecific variability often overlaps and includes polymorphic characters. However, a few diagnostic characters are described, and intra-specific variability has been investigated as much as possible with the fossil material under investigation.

Cette étude propose la révision des restes de rhinocéros collectés à de multiples reprises depuis la fin du XVIII^e siècle sur le célèbre site d’Étouaires (Auvergne, France) datant du Villafranchien inférieur. Les espèces Stephanorhinus elatus et S. etruscus sont présentes, et toutes deux représentées principalement par des éléments post-crâniens. Afin de les identifier, nous avons mené une étude préliminaire détaillée sur les différences du squelette post-crânien entre ces deux espèces en nous appuyant sur le matériel de Vialette (Haute-Loire, Villafranchien inférieur) et Senèze (Haute-Loire, début du Villafranchien supérieur), respectivement S. elatus et S. etruscus, et sur certains spécimens de S. etruscus du Valdarno supérieur (Toscane, Villafranchien moyen). Nous avons choisi ces localités, car elles ne comportent qu’une seule des deux espèces. La distinction morphologique entre les deux espèces est complexe en raison d’un recoupement fréquent dans la variabilité interspécifique et de caractères polymorphes. Cependant, peu de caractères diagnostiques sont décrits et la variabilité intraspécifique a été étudiée autant que possible au vu du matériel fossile disponible.