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Le défaut de soutien familial dans l’immédiat post-partum : quels impacts sur l’émergence de la détresse maternelle ? - 06/09/18

Lack of the family support in the post-partum: What impacts on the emergence of maternal distress?

Doi : 10.1016/j.neurenf.2018.07.005 
D. Vennat a, , R.-A. Belot a , I. Capponi b , D. Mellier a
a Psychologie EA3188, MSHE Ledoux, université de Bourgogne Franche-Comté, 30, rue Mégevand, 25000 Besançon, France 
b Chemin de la Censive du Tertre, B.P. 81227, 44312 Nantes cedex 3, France 

Auteur correspondant.
Sous presse. Épreuves corrigées par l'auteur. Disponible en ligne depuis le Thursday 06 September 2018
Cet article a été publié dans un numéro de la revue, cliquez ici pour y accéder

Résumé

But de l’étude

Cette étude vise à évaluer l’impact du défaut de soutien familial dans l’immédiat post-partum sur l’état psychique maternelle et de son évolution 6 mois après la naissance de l’enfant.

Patients et méthode

Trente-cinq mères primipares, vivant maritalement, ayant bénéficié des services d’hospitalisation à domicile (HAD) via leur maternité. Après leur inclusion, elles ont été réparties a posteriori en deux groupes, en fonction de la variable indépendante : soutien familial, obtenue via une utilisation libre du Social Support Questionnaire (SSQ6) de Sarason (1983 ; 1987), rempli par les participantes. La détresse maternelle a été évaluée sur 4 temps de mesure (T1–2 semaines, T2–6 semaines, T3–3 mois, T4–6 mois) par l’Edinburgh Postnatal Depression Scale de Cox et al., 1987 traduit et validé en français et l’inventaire d’anxiété trait-état (STAI-YA/YB) de Spielberger (1976), validée en français par Bruchon-Schweitzer et Paulhan (1993).

Résultats

Dans notre échantillon, 21,3 % des mères ont des signes de dépression, 31,8 % présentent un état d’anxiété élevée et 22,7 % ont un trait anxieux élevé. Les mères qui n’ont pas bénéficié de soutien familial sont plus nombreuses à présenter des signes de détresse psychique. De plus, à l’inverse des mères ayant bénéficié de soutien familial, leurs signes de détresse psychique perdurent dans le temps, 6 mois après la naissance de leur enfant.

Conclusion

le soutien familial a un impact sur l’intensité et l’évolution des signes de détresse maternelle de la naissance à 6 mois. Cette recherche montre l’importance de prendre en compte la réalité du soutien familial dans l’immédiat post-partum.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Abstract

Aim of the study

This study aims to evaluate the impact of the lack of family support in post-partum on the maternal psychic state and its evolution, 6 months after the childbirth.

Patients and method

Thirty-five primiparous mothers, living maritally, having benefited from the services of home medical care via their maternity. After the inclusion of the mothers during the first month, psychologists-researchers went to the family home. Two groups were created (with family support and without family support) after the participants had filled out the Social Support Questionnaire (SSQ6) of Sarason et al. (1983) at T1–2 weeks and T2–6 weeks. Maternal distress was estimated 4 times (T1–2 weeks, T2–6 weeks, T3–3 months, T4–6 months) by Edinburgh Postnatal depression Scale of Cox, Holden and Sagovsky (1987) translated and validated in French by Guedeney et al., (1995) and the inventory of anxiety (STAI-YA/YB) of Spielberger (1976), validated in French by Bruchon-Schweitzer and Paulhan (1993).

Results

In our sample, 21.3% of mothers show signs of depression, 31.8% have a high anxiety state and 22.7% have high anxiety-trait. While the mothers with family support are 11,8% to present signs of depression, they are 29,2% in the group without family support. As regards the anxiety state, mothers without family support are 41,5% to present a high state of anxiety, while the mothers of the group with family support are 19,9%. Finally, less than one third (26,9%) of the mothers without family support presents a high anxious trait, against 17,8% in the group of the steady mothers. Inter-group comparisons show that mothers who have not received family support have higher rates of depression and anxiety and repeated measures ANOVAs show that mothers without family support present signs of maternal distress 6 months after their childbirth. In contrast, mothers who benefited family support stop showing signs of maternal distress, 3 months after childbirth.

Conclusion

Family support has an impact on the intensity and evolution of signs of maternal distress (depression and anxiety) from birth to 6 months. This research shows the importance of taking into account the reality of extended family support in the immediate post-partum period, during the first 2 months. Limits of the study are indicated.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Mots clés : Détresse maternelle, Soutien social, Soutien familial, Dépression du post-partum, Anxiété du post-partum, Maternité

Keywords : Maternal distress, Social support, Family support, Post-partum dépression, Post-partum anxiety, Post-partum, Motherhood


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