Troubles du sommeil chez les hémodialysés chroniques du CNHU-HKM de Cotonou (Bénin) : prévalence et facteurs associés - 17/09/18
Résumé |
Introduction |
Les troubles du sommeil (TDS) chez les patients en hémodialyse chronique sont fréquents. Le but de ce travail est d’étudier la prévalence et les facteurs associés aux troubles du sommeil chez les patients hémodialysés chroniques du centre national hospitalier et universitaire Hubert Koutoukou Maga (CNHU-HKM) de Cotonou (Bénin) en 2017.
Patients et méthodes |
Il s’est agi d’une étude transversale descriptive et analytique qui s’est déroulée sur trois mois allant du 1er avril au 31 juillet 2017. Les troubles de sommeil (TDS) étudiés étaient : l’insomnie, la somnolence diurne excessive, le syndrome d’apnée du sommeil et le syndrome des jambes sans repos. L’évaluation des TDS a été réalisée par, selon le cas, à l’aide du questionnaire Insomnia Severity Index, l’échelle d’Epworth, le questionnaire STOP BANG et l’Échelle internationale de sévérité du syndrome des jambes sans repos. Chaque échelle ou questionnaire disposait de ses scores. Les données ont été saisies à l’aide du logiciel Epi Data 3.1 fr et analysées grâce à Epi info7 avec un seuil de significativité de 5 %.
Résultats |
Au total 194 patients ont été colligés pour l’étude. L’âge moyen était de 49,30±12,92 ans et une sex-ratio de 1,43. L’HTA était l’antécédent le plus retrouvé (95,36 %). L’ancienneté à la dialyse était d’au moins 5 ans (33,33 %). Les hémodialysés chroniques qui bénéficiaient deux séances hebdomadaires étaient de 84,15 %. La prévalence des troubles du sommeil chez les sujets hémodialysés était de 94,33 %. Par catégorie, la prévalence du syndrome d’apnée du sommeil et celle de la somnolence diurne excessive étaient respectivement de 81,42 % et 69,40 %. La prévalence de l’insomnie et celle du syndrome des jambes sans repos étaient respectivement retrouvées chez 48,09 % et 29,51 %. Les facteurs associés aux troubles du sommeil étaient l’âge supérieur à 50 ans (p=0,03) et l’anémie (p=0,02).
Discussion |
Les facteurs associés retrouvés étaient aussi fréquemment rencontrés dans la littérature.
Conclusion |
Les troubles du sommeil sont très fréquents et multiples chez les patients dialysés. Une attention particulière devrait donc leur être accordée, incluant une collaboration régulière et étroite entre les néphrologues et les autres spécialistes du sommeil.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Plan
Vol 14 - N° 5
P. 305 - septembre 2018 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.
Déjà abonné à cette revue ?