L’évaluation des connaissances relatives à la maladie rénale chronique chez les médecins internes du CHU Mohammed VI d’Oujda - 17/09/18
Résumé |
Introduction |
L’insuffisance rénale chronique (IRC) est un problème majeur de santé publique. Les internes du CHU constituent le premier recours des patients dans différentes pathologies. Leur connaissance de la maladie rénale chronique (MRC) est indispensable afin d’améliorer l’offre des soins. L’objectif de l’étude était d’évaluer les connaissances des MI par rapport à la MRC, afin d’améliorer sa prise en charge.
Patients/Matériels et méthodes |
Nous avons mené une enquête par un questionnaire validé adressé à un échantillon de 70 médecins internes (MI) de notre centre hospitalier universitaire durant l’année 2015/2016. Nous avons exclu tous médecin spécialiste (en néphrologie ou autre spécialité) ou médecin généraliste en formation.
Observation/Résultats |
La tranche d’âge la plus représentée était celle de 23–27 ans avec une prédominance féminine, la majorités (60 %) des MI étaient en deuxième année. Au total, 98,6 % connaissent la définition de l’insuffisance rénale chronique, 95,7 % évaluent la fonction rénale en se basant sur la valeur du débit de filtration glomérulaire (DFG) et 78,6 % pensent que la méthode du calcul du DFG est la méthode MDRD. Trente pour cent étaient bien informes sur l’existence de registres d’IRC au Maroc et aucun interne ne savait le nombre des insuffisants rénaux au Maroc. Au total, 95,7 %, 98,6 % pensaient respectivement que l’hypertension artérielle et la protéinurie sont des facteurs aggravant de la fonction rénale, l’objectif tensionnel selon 74,1 % ne doit pas dépasser 130/80mmHg. Au total, 84,3 % des MI pensent les bloqueurs du SRAA représentent la classe d’antihypertenseurs cardioprotectrice et néphroprotectrice à utiliser en première intention en cas d’IRC. Seuls 27,1 % étaient bien informés sur les recommandations de prise en charge des insuffisant rénaux.
Discussion |
Il semble exister un impact positif du passage de la plupart des internes en service de néphrologie durant leur cursus médical, cependant, on a remarqué une connaissance insuffisante concernant les détails sur les recommandations en matière de prise en charge de la maladie rénale chronique puisque notamment l’anémie, les troubles minéraux et osseux et les modalités de vaccination contre l’hépatite B dont seuls 27,1 % des MI sont bien informés sur ce point.
Conclusion |
Le recours précoce au néphrologue est obligatoire mais l’implication de MI demeura inévitable pour améliorer l’offre de soin à travers de réseaux professionnels structurés, des moyens de communication modernes et des référentiels actualisés.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Plan
Vol 14 - N° 5
P. 326 - septembre 2018 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.
Déjà abonné à cette revue ?