Spatial data has been used to examine the distribution of intimate partner violence (IPV) against women in the city of Toulouse (France). The addresses of women who have consulted at the forensic unit has been geocoded and represented on a map. We geocoded 484 addresses. The Duncan dissimilarity index showed moderate segregation. Global Moran's I was present and positive and local Moran's I analysis reported ten hot-spots which were not superimposed on priority district delimitations. The results reveal a heterogenic distribution of IPV against women across the territory but no correlation with the poorest blocks as defined by priority districts. Spatial analysis offers an interesting approach to violence analysis and assessing the neighborhood environment.

Nous avons utilisé des données spatialisées pour étudier la distribution des violences faites aux femmes au sein du couple dans la ville de Toulouse (France). Les adresses des femmes victimes ayant consulté à l’unité médicojudiciaire de Toulouse ont été géocodées et représentées sur une carte. Nous avons pu géocoder 484 adresses. L’indice de dissimilarité de Duncan montrait une ségrégation modérée. L’indice global I de Moran était significatif et positif, et l’indice local de Moran a permis de mettre en évidence dix « hot-spots » n’étant pas localisé dans les quartiers prioritaires. Ces résultats révélaient une hétérogénéité de distribution des violences faites aux femmes au sein du couple sur le territoire et l’absence de corrélation avec les quartiers dit prioritaires. L’analyse spatiale offre une approche intéressante pour l’analyse des violences et évaluer l’influence de l’environnement social.