Identifier les rachialgies et leurs facteurs de risque chez le cavalier professionnel pour proposer des actions de prévention - 19/09/18
Identify back pain and their risk factors of professional horse riders to implement prevention
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Résumé |
Objectifs |
Comme tous sportifs professionnels, être cavalier professionnel est un métier passion. Les activités de travail, qu’elles soient « productives » ou sportives, reposent en partie sur la santé du cavalier. D’un point de vue professionnel, la filière équestre est repérée comme prioritaire dans le Plan pluriannuel de santé sécurité au travail (PPSST) 2016–2021. D’un point de vue sportif, l’équitation apparaît aujourd’hui comme un sport dangereux au vue de la gravité des traumatismes. Aussi bien du point de vue sportif que professionnel, la bibliographie reflète les accidents identifiables mais ne met pas en évidence les pathologies qui se développent lors de la pratique quotidienne. L’objectif de cette étude était d’évaluer les douleurs du cavalier professionnel en dehors de la sinistralité, et en lien non seulement avec son activité sportive mais aussi son activité « productive ».
Méthodes |
Un auto-questionnaire de type Nordique a interrogé la population de cavaliers professionnels via les réseaux sociaux de l’École nationale d’équitation. Au total, 258 réponses parmi les 666 recueillies ont été retenues, les autres étant insuffisamment renseignées. Les 256 variables ont été décrites et comparées à l’aide de tests appropriés (Student, Chi2 ou Fisher exact). Une analyse des correspondances multiples suivie d’une classification ascendante hiérarchique a permis de caractériser les activités du cavalier professionnel.
Résultats |
Les caractéristiques de l’échantillon étudié étaient globalement comparables à celles de la population nationale de cavaliers professionnels, à savoir une population majoritairement féminine et jeune (72,5 % de femmes, 32,5 ans±10,5). La part des rachialgies de plus d’un mois et permanentes était particulièrement élevée (respectivement 25 et 9 % pour les cervicalgies, 24 et 13 % pour les dorsalgies et 33 et 23 % pour les lombalgies). La classification de leur activité principale permettait de distinguer 5 groupes : enseignement, travail des chevaux, travail des jeunes chevaux exclusivement, soins aux chevaux et pas d’activité purement équestre. Les activités à pied telles que le soin aux chevaux et l’entretien des boxes étaient les plus associées aux rachialgies.
Conclusions |
Malgré un biais de recrutement inhérent à la faible structuration de la profession, cette étude a permis de mettre en évidence un lien entre la santé et l’activité. Certaines activités professionnelles du cavalier, notamment celles hors monte, sont pénalisantes. S’intéresser aux conditions du travail lors de ces phases d’activité pour mieux prévenir ce risque permet de renouveler les pratiques préventions.
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Vol 79 - N° 4
P. 569-570 - septembre 2018 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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