L’informatisation au service de la gestion personnalisée du sang : alléger et sécuriser le processus transfusionnel - 17/10/18
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Résumé |
À l’heure du dossier patient informatisé et des dossiers partagés, qu’apporte le dossier transfusionnel informatisé ? Quelles sont les difficultés et contraintes ?
Le DTI est accessible, 24heures sur 24, à tout utilisateur autorisé, quel que soit le service ou, dans le cadre de dossiers régionaux, l’ES accueillant le patient : les données sont à jour, intégrant l’immuno-hématologie, l’historique, les protocoles, les incidents éventuels. L’identité du patient est confrontée à celle de la base de l’ES et toute discordance bloquante.
L’archivage papier devient inutile, bien qu’un exemplaire papier de prescription toujours exigé pour la délivrance de PSL pose problème. L’édition de documents imprimables via le DTI est une des solutions proposées.
Les prescriptions d’examens IH ou de PSL sont effectuées à partir du DTI, avec une sécurisation de l’identification du patient et du prescripteur, pré remplies, et du choix des produits avec la prise en compte des protocoles connus. Reste le problème de la signature électronique, trop peu utilisée dans le domaine de la transfusion, qui évite de devoir imprimer et signer une prescription de PSL, et permet une meilleure compliance des prescripteurs.
La traçabilité est faite dans le DTI au lit du patient : le gain de temps est notable, la transmission des données immédiate, et la prévention des erreurs d’attribution améliorée avec des alertes systématiques en cas de non-concordance receveur/numéro de poche.
Enfin, l’hémovigilant dispose d’un outil statistique rapide et fiable.
L’apport du DTI est donc réel, sous réserve de pouvoir se dédouaner des supports papier exigés. Il impose néanmoins des règles strictes d’identitovigilance dans l’ES et au-delà dans le cas de dossiers partagés. Reste qu’en France, tous les ES ne sont pas au même niveau d’avancement et qu’il ne semble pas à l’heure actuelle qu’un seul dispose déjà de l’ensemble des fonctionnalités possibles. Le DTI « idéal » reste à mettre en place.
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Vol 25 - N° 4
P. 301-302 - novembre 2018 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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