Decreased antibiotic susceptibility of Enterobacteriaceae causing community-acquired urinary tract infections in French Amazonia - 30/10/18
Diminution de la sensibilité aux antibiotiques des entérobactéries responsables d’infections urinaires communautaires en Amazonie française
Cet article a été publié dans un numéro de la revue, cliquez ici pour y accéder
Highlights |
• | Studies on urinary tract infections are scarce in the Amazon region. |
• | Extended-spectrum beta-lactamases (ESBL) were observed in 3.1% of Escherichia coli and 31.6% of Klebsiella pneumoniae strains isolated from UTI patients managed in the emergency department. |
• | The susceptibility of E. coli strains to ampicillin, amoxicillin-clavulanic acid, trimethoprim-sulfamethoxazole, fluoroquinolones, and furans was significantly lower than in metropolitan France. |
• | Staphylococci sp. were involved in 18.3% of cystitis cases including 12.2% of Staphylococcus saprophyticus and 3.7% of S. aureus. |
Abstract |
Objectives |
Urinary tract infections (UTIs) have rarely been studied in the Amazon region. We aimed to describe the epidemiology of bacteria causing UTIs in French Guiana.
Patients and methods |
We performed a monocenter retrospective study of adults consulting at the emergency department of Cayenne Hospital in 2014 with a diagnosis of UTI. The bacterial species and resistance profile were described.
Results |
Two-hundred-and-eighty-nine patients presenting with UTI were included: 82 (28.4%) presented with cystitis, 166 (57.4%) with pyelonephritis, and 41 (14.2%) with male UTI. E. coli was predominant (74.1%), and had decreased susceptibility to ampicillin, amoxicillin-clavulanic acid, fluoroquinolones, co-trimoxazole, and furans compared with data from metropolitan France. Extended-spectrum beta-lactamases (ESBL) was isolated in 3.1% of E. coli and 31.6% of K. pneumoniae.
Conclusions |
Antibiotic susceptibility in UTI is lower than reported in metropolitan France without evidence for an excessive consumption of antibiotics.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Résumé |
Objectifs |
Les infections urinaires (IU) sont peu étudiées en Amazonie. Notre objectif était de décrire l’épidémiologie des bactéries responsables d’infections urinaires en Guyane.
Patients et méthodes |
Étude monocentrique rétrospective réalisée chez les adultes ayant consulté aux urgences du centre hospitalier de Cayenne en 2014 avec un diagnostic d’IU. La répartition des espèces bactériennes et les profils de sensibilité ont été décrits.
Résultats |
Deux cent quatre-vingt-neuf patients avec IU ont été inclus, dont 82 (28,4 %) cystites, 166 (57,4 %) pyélonéphrites et 41 (14,2 %) IU masculines. E. coli était majoritaire (74,1 %), et avait une sensibilité diminuée à l’ampicilline, amoxicilline-acide clavulanique, fluoroquinolones, co-trimoxazole et furanes par rapport aux données de France métropolitaine. Les BLSE ont été isolées chez 3,1 % d’E. coli et 31,6 % de K. pneumoniae.
Conclusions |
La sensibilité aux antibiotiques dans les IU est moindre que celle rapportée en métropole sans évidence d’une surconsommation antibiotique.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Keywords : ESBL, French Guiana, Urinary tract infection
Mots clés : BLSE, Guyane française, Infection urinaire
Plan
| ☆ | The study was presented as a poster at the JNI in 2016 (Lille). |
Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.
Déjà abonné à cette revue ?