Impact émotionnel et affectif du cancer de la prostate chez 492 patients traités par agoniste de l’hormone libérant la gonadotrophine (gnrh) : perception du couple - 04/11/18
Résumé |
Objectifs |
Évaluer l’évolution de la qualité de vie (qv) en relation avec plusieurs facteurs affectifs, relationnels et sexuels auprès de 492 patients ayant un cancer de la prostate (cap), suivis en couple et traités pendant 6 mois par agoniste de la gnrh.
Méthodes |
Étude prospective, multicentrique, longitudinale, non interventionnelle française, auprès de 492 patients traités par hormonothérapie (equinoxe, NCT02630641). Plusieurs échelles validées ont été utilisées chez le patient et sa partenaire : b-ipq (perception de la maladie), whoqol-bref (qv), das-16 (cohésion au sein du couple). Une analyse de la perception de la maladie (score b-ipq [/80]) chez le patient et la partenaire en fonction de la longévité du couple (anciens>50 ans vs récents<25 ans) et des analyses exploratoires sur la qv du patient en fonction des sous-scores du das-16 (degré d’accord dans le couple [dac] et qualité des interactions maritales [qim]) sont présentées ici.
Résultats |
Les patients (âge moyen 74,2 ans [53–98 ans] et les partenaires (70,5 ans [41–95 ans]) étaient en couple depuis en moyenne 38 ans. À l’inclusion, patients et partenaires des couples anciens semblaient moins affectés par la maladie (b-ipq 36,8±$10,9 et 42,6±7,9) que ceux des couples récents (41,3±7,4 et 44,2±6,9), principalement pour le poids de la maladie, la conviction de pouvoir être aidé par le traitement et le vécu émotionnel (pour le patient) et l’impact de la maladie du conjoint (pour la partenaire). À 6 mois, l’analyse en fonction des sous-scores du das-16 montrait une amélioration globale de la qv du patient corrélée à l’évolution du dac (2,5±6,3 en cas d’amélioration de la qv contre −2,9±5,5 en cas de dégradation) et de la qim (1,5±5,0 contre −1,5±4,1).
Conclusion |
La longévité du couple semble représenter un facteur important pouvant améliorer la perception du cap chez des hommes traités par hormonothérapie, principalement en ce qui concerne l’impact émotionnel et la confiance dans le traitement. Il existe une bonne corrélation entre l’entente dans le couple (dac et qim) et l’amélioration de la qv après 6 mois de traitement.
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Vol 28 - N° 13
P. 616 - novembre 2018 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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