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Évaluation de la courbe d’apprentissage de la pyéloplastie laparoscopique pour cure du syndrome de jonction pyélo-urétérale sur plus de 100 cas - 04/11/18

Doi : 10.1016/j.purol.2018.07.032 
M.Y. Ammor 1, , M.S. Moudouni 1, M. Sebbani 2, N. Ammor 1, M. Amine 2, M.A. Lakmichi 1, Z. Dahami 1, I. Sarf 1
1 Service d’urologie CHU Mohamed VI, Marrakech, Maroc 
2 Service d’épidémiologie centre de recherche clinique CHU Mohamed VI, Marrakech, Maroc 

Auteur correspondant.

Résumé

Objectifs

Le syndrome de jonction pyélo-urétérale (SJPU) est le plus fréquent des uropathies malformatives retrouvées chez l’enfant en prénatal, mais aussi chez l’adulte. Son traitement de base reste la pyéloplastie. Nous présentons notre courbe d’apprentissage de la pyéloplastie laparoscopique avec analyse comparative entre les deux phases d’apprentissage ainsi que les principaux groupes étiologiques.

Méthodes

Les résultats de 123 pyéloplasties laparoscopiques seront analysés de manière rétrospective (incluant 8 cas de syndrome de jonction bilatéral) entre janvier 2005 et janvier 2017 avec un suivi de minimum un an, les données préopératoires incluaient essentiellement l’âge et le grade de la dilatation rénale, les paramètres peropératoires concernaient essentiellement la durée de l’intervention, les pertes sanguines, ainsi que le taux de conversion, le postopératoire fera appel à la classification de Clavien–Dindo, notre échantillon sera subdivisé en deux groupes étiologiques : Le premier (groupe A) présentant un pédicule polaire inférieur associé au SJPU et le deuxième (groupe B) n’ayant pas de vaisseau polaire lors de l’exploration cœlioscopique l’analyse statistique de l’étude ainsi que des modèles d’apprentissages seront effectués par le logiciel SPSS avec degré de significativité inférieur à 0,05.

Résultats

La comparaison entre les deux phases d’apprentissage en termes de paramètres préopératoires était non significative, en revanche, la différence de durée d’intervention entre les deux groupes était très significative (p<0,005), avec moins de complications postopératoires (p<0,05) et une durée d’hospitalisation plus courte (p<0,05). Notre analyse statistique a conclu qu’il faudrait atteindre 52 cas opéré pour optimiser cette technique chirurgicale. La comparaison entre les deux groupes étiologiques en termes de grade d’hydronéphrose (p<0,03), du côté atteint (p<0,006) ainsi que les lithiases associées (p<0,02) était significative. Cependant, la courbe d’apprentissage entre les deux groupes n’a pas été affectée par la présence du pédicule polaire, en dehors d’un taux de conversion plus important chez le groupe A (p<0,05) avec suites postopératoires similaires. En ce qui concerne les résultats histologiques du segment réséqué de l’uretère la différence est significative entre les deux groupes (p<0,003) et le suivi radiologique à 3 et 6 mois du postop a révélé une différence entre les deux groups en termes de sécrétion en délai normaux (p<0,03 et p<0,02 respectivement).

Conclusion

La pyéloplastie laparoscopique est une technique efficace avec une courbe d’apprentissage satisfaisante et de bons résultats à court et à moyen terme. La différence entre les deux groupes étiologiques en termes de donnés préopératoire n’a pas impacté la courbe d’apprentissage de la pyéloplastie laparoscopique, Cependant, la présence d’un pédicule polaire augmente le risque de conversion dans notre série malgré ce fait, la pyéloplastie cœlioscopique reste la technique de référence dans notre centre.

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Vol 28 - N° 13

P. 624 - novembre 2018 Retour au numéro
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  • Résultats de la dérivation néphro-vésicale par prothèse Detour® dans le traitement des obstructions urétérales tumorales et non tumorales
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