Impact de la fonction rénale et de la toxicité des inhibiteurs de tyrosine kinase sur l’efficacité chez les patients traités pour un carcinome rénal métastatique - 04/11/18
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Résumé |
Objectifs |
Le lien entre toxicité, altération de la fonction rénale et efficacité des traitement par thérapies ciblées du cancer du rein métastatique a été rapporté par différentes études. Cependant, cet impact a été plus rarement étudié selon le type de molécule utilisée. Notre objectif était d’étudier l’influence de l’altération de la fonction rénale et de la toxicité sur l’éfficacité du traitement selon le type de molécule.
Méthodes |
Une étude rétrospective monocentrique a été réalisée chez 163 patients traités par au moins une ligne de TKI pour un cancer du rein métastatique entre 2006 et 2017. Les caractéristiques clinicobiologiques ont été recueillies, en particulier la fonction rénale avant chaque ligne : un débit de filtration glomérulaire (DFG)<60mL/min/1,73 m2 définissait l’insuffisance rénale (IR). Les données de toxicité ont été colligées selon la classification CTCAE, une toxicité grade≥3 définissant la toxicité sévère (TS). Les survies ont été calculées selon la méthode de Kaplan–Meier et comparées par le test du log-rank.
Résultats |
Un total de 213 lignes de TKI ont été réalisé dans la population. L’âge médian était de 64 ans, pour un suivi médian de 39 mois. La médiane de survie globale était de 30 mois. La médiane de survie sans progression (SSP) était de 11 et 6 mois selon la présence ou non d’IR, respectivement (p=0,011). Les patients ayant présenté une ts avaient une meilleure SSP (12 vs 5 mois ; p=0,006). Parmi les 145 patients traités par une ligne de sunitinib, une IR était associée à une meilleure SSP (13 vs 8 mois ; p=0,05). De plus, une ts était associée à une meilleure SSP chez ces patients (12 vs 6 mois ; p=0,03). Enfin, il n’existait aucune différence de SSP selon la fonction rénale et la ts, pour les ligne thérapeutiques par sorafénib (n=53) et axitinib (n=15) (Fig. 1, Tableau 1).
Conclusion |
Une IR et une toxicité sévère étaient associées à une meilleure efficacité des inhibiteurs de tyrosine kinase, pour le traitement d’un CRM. Cependant, cette différence n’était retrouvée que pour le traitement par sunitinib parmi les différentes molécules étudiées, renforçant l’intérêt de son utilisation en cas de patient ayant une altération de la fonction rénale.
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Vol 28 - N° 13
P. 625-626 - novembre 2018 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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