Les donneurs altruistes - 04/11/18
Résumé |
Objectifs |
En dépit de nombreuses actions menées par les systèmes de santé pour promouvoir la transplantation, le nombre de greffons disponibles restent aujourd’hui largement inférieurs à la demande. L’un des moyens pour augmenter ce dernier est le don vivant altruiste, pratiquée au Royaume-Uni depuis 2006. Nous présentons ici l’expérience de cette pratique au Royaume-Uni au cours des 12 dernières années.
Méthodes |
L’acte de donner de manière anonyme un rein à un étranger reste controversé dans le milieu de la transplantation. Les raisons sous-tendant un don vivant altruiste sont complexes et les dommages physiques et psychologiques à long terme ne sont que partiellement étudiés les reins des donneurs vivants (DV) altruistes sont ajoutés anonymement à la banque de donneurs. Ils peuvent être donnés aux patients sans DV direct, notamment ceux dont la probabilité de recevoir un rein de donneur décédé est faible, en raison d’une hyperimmunisation. Ils peuvent également rentrer dans le processus de partage d’organes via le système national de partage d’organes.
Résultats |
Les DV représentent actuellement plus du tiers des greffes rénales au Royaume-Uni. Ils ont les meilleurs résultats à long terme pour la survie du greffon et du patient. Les DV altruistes constituent environ 11 % du pool de DV. Plus de 500 transplantations par DV altruistes ont été réalisées depuis leur légalisation en 2006. Le programme est dirigé par le NHSBT (service national de santé pour le sang et la transplantation). Cette pratique n’a été légalisé que dans un petit nombre de pays, notamment les États-Unis et les Pays-Bas. Au cours du processus, on observe un taux d’abandon significatif des DV altruistes. La prise de conscience des risques encourus, la durée de convalescence et le manque de soutien sont les principales raisons soulevées.
Conclusion |
Le don altruiste contribue significativement au pool global d’organes issus des DV au Royaume-Uni. Cette pratique devient de plus en plus populaire, notamment par l’aide des médias et d’internet. Les reins non spécifiés offrent un nouvel outil pour diminuer le temps d’inscription des receveurs sur la liste d’attente et les risques qui en découlent.
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Vol 28 - N° 13
P. 632 - novembre 2018 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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