Traitement chirurgical des hypospadias : analyse des facteurs influençant la survenue de fistules, a propos de 306 cas - 04/11/18
Résumé |
Objectifs |
L’hypospadias est défini par l’abouchement ectopique du méat urétral à la face ventrale de la verge, il est l’une des plus fréquentes anomalies génitales. De multiples techniques de corrections ont été décrites, mais aucune n’a montré sa supériorité par rapport à l’autre.
Méthodes |
Il s’agit d’une étude rétrospective portant sur 306 patients hypospades opérés entre 1995 et 2014. Les patients sont revus 2 semaines après, puis à 3 mois pour évaluer le résultat esthétique définitif et rechercher une complication tardive.
Résultats |
Le taux de fistule global de 21,5 %. Le pourcentage des patients ayant présenté des fistules était de 29,3 % pour la technique d’onlay, 28,3 % pour la technique de Duplay, 15,6 % pour la technique de Mathieu et 11,7 % pour l’avancement urétral, mais cette différence reste statistiquement non significative (p>0,05). La moyenne d’âge des patients opérés qui n’ont pas eu de fistules était 6 ans, alors que la moyenne d’âge des patients qui ont eu une fistule était 7 ans (p<0,05). Le risque de fistule était plus important chez les patients ayant des antécédents de cure d’hypospadias (p<0,05). Le risque de fistule était plus important chez les patients ayant un hypospadias postérieur (53,1 %) contre 13,3 % pour les hypospadias antérieurs et 22,3 % pour les hypospadias moyens (p<0,05).
Conclusion |
Les facteurs influençant la survenue de fistule urétrale postopératoire sont l’âge avancé lors de l’intervention, les antécédents d’anciennes cures, la sévérité du type anatomique (plus l’hypospadias est proximal, plus le risque de fistule est important). L’utilisation de ses différentes techniques chirurgicales ne présente pas en lui même un facteur de risque de survenue de fistules.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Plan
Vol 28 - N° 13
P. 656 - novembre 2018 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.
Déjà abonné à cette revue ?