S'abonner

Instillation postopératoire de chimiothérapie intravésicale après néphrourétérectomie : état des pratiques cliniques - 04/11/18

Doi : 10.1016/j.purol.2018.07.134 
G. Marcq 1, , F.-C. Von Rundstedt 12, R. Seiler 2, M. Rink 3, L. Kluth 4, A. Aziz 5, K. Hendricksen 6, K. Decaestecker 7, A. Necchi 8, C. Poyet 9, F. Rohmann 10, A. Noon 11, J. Dobruch 13, M. Moschini 14, M. Brausi 15, G. Thalmann 2, E. Xylinas 16
1 CHRU de Lille, Lille, France 
2 Hôpital universitaire de Bern, Bern, Suisse 
3 Université de Hamburg-Eppendorf, Hamburg, Allemagne 
4 Université de Frankfurt, Frankfurt, Allemagne 
5 University Medical Center Rostock, Rostock, Allemagne 
6 The Netherlands Cancer Institute, Amsterdam, Pays-Bas 
7 Université De Gent, Gent, Belgique 
8 Fondazione Irccs Istituto Nazionale Dei Tumori, Milano, Italie 
9 University Hospital Zurich, Zurich, Suisse 
10 Eberhard Karls Universität Tübingen, Tübingen, Allemagne 
11 Sheffield Teaching Hospitals Nhs Trust, Sheffield, Royaume-Uni 
12 Hôpital universitaire de Jena, Jena, Allemagne 
13 Postgraduated Medical Education Center,European Health Center, Otwock, Pologne 
14 San Raffaele Scientific Institut, Milan, Italie 
15 Ramazzini Hospital, Carpi-Modena, Italie 
16 Hôpital Bichat, université Paris-Descartes, Paris, France 

Auteur correspondant.

Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.

pages 2
Iconographies 0
Vidéos 0
Autres 0

Résumé

Objectifs

Le comité de cancérologie de l’association française d’urologie (ccAFU) recommande une instillation postopératoire précoce de chimiothérapie intravésicale (IPOP) après néphourétérectomie totale (Nut) afin de réduire le risque de récidive vésicale (niveau de preuve 1b). Cette recommandation est fondée sur deux essais prospectifs randomisés mettant en évidence le bénéfice de cette administration. Nous avons voulu analyser l’utilisation de cette technique par les urologues en pratique courante.

Méthodes

Nous avons mené une étude en ligne entre avril et juin 2017 envoyée à tous les membres de l’association européenne d’urologie par newsletter. L’étude incluait 15 questions portant sur les aspects chirurgicaux de la NUT, les indications, les doses utilisées et l’organisation pratique de l’IPOP post-NUT. Une analyse statistique descriptive a été menée, les résultats sont exprimés en effectifs et pourcentages.

Résultats

Parmi les 127 réponses recueillies, 55 % (n=70) ont déclaré préférer la voie laparoscopique pour le temps rénal ; pour la collerette vésicale 79 % (n=100) la voie ouverte (61 % (n=77) voie extravésicale, 18 % (n=23) voie transvésicale et 21 % (n=27) la voie endoscopique. L’ipop était réalisée par 46 % (n=58), les raisons pour ne pas la réaliser était dans 27 % (n=34) l’absence de conviction suffisante du niveau de preuve, dans 13 % (n=17) par crainte des effets secondaires de l’ipop et dans 11 % (n=14) par manque/difficulté d’organisation. Le produit d’IPOP était la mitomycine dans 57 % (n=72) à dose classique de 40mg (56 %, n=40). Seulement 34 % (n=43) réalisaient une cystographie postopératoire avant l’IPOP. La plupart prévenaient leur patient des effets secondaires irritatifs et 39 % (n=50) du risque de péritonite en cas de fistule urinaire.

Conclusion

Près de la moitié des urologues interrogés utilisent l’IPOP après NUT. Même si les recommandations françaises soutiennent l’utilisation de ce traitement afin de réduire le risque de récidive vésicale, ce traitement reste peu accepté au sein de la communauté urologique. Cette étude donne un aperçu des pratiques cliniques et de la nécessité d’améliorer la diffusion des recommandations du ccAFU.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Plan


© 2018  Publié par Elsevier Masson SAS.
Ajouter à ma bibliothèque Retirer de ma bibliothèque Imprimer
Export

    Export citations

  • Fichier

  • Contenu

Vol 28 - N° 13

P. 681-682 - novembre 2018 Retour au numéro
Article précédent Article précédent
  • Classification phylogénétique des récidives vésicales après tumeur de la voie excrétrice urinaire supérieure
  • F. Audenet, S. Isharwal, E. Cha, M. Donoghue, E. Pietzak, J. Sfakianos, A. Bagrodia, G. Dalbagni, T. Donahue, J. Rosenberg, D. Bajorin, M. Arcila, M. Berger, B. Taylor, H. Al-Ahmadie, G. Iyer, B. Bochner, J. Coleman, D. Solit
| Article suivant Article suivant
  • Traitement conservateur des tumeurs de la voie excrétrice urinaire supérieure par urétéroscopie
  • E. Di Crocco

Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.

Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’achat d’article à l’unité est indisponible à l’heure actuelle.

Déjà abonné à cette revue ?

Mon compte


Plateformes Elsevier Masson

Déclaration CNIL

EM-CONSULTE.COM est déclaré à la CNIL, déclaration n° 1286925.

En application de la loi nº78-17 du 6 janvier 1978 relative à l'informatique, aux fichiers et aux libertés, vous disposez des droits d'opposition (art.26 de la loi), d'accès (art.34 à 38 de la loi), et de rectification (art.36 de la loi) des données vous concernant. Ainsi, vous pouvez exiger que soient rectifiées, complétées, clarifiées, mises à jour ou effacées les informations vous concernant qui sont inexactes, incomplètes, équivoques, périmées ou dont la collecte ou l'utilisation ou la conservation est interdite.
Les informations personnelles concernant les visiteurs de notre site, y compris leur identité, sont confidentielles.
Le responsable du site s'engage sur l'honneur à respecter les conditions légales de confidentialité applicables en France et à ne pas divulguer ces informations à des tiers.


Tout le contenu de ce site: Copyright © 2024 Elsevier, ses concédants de licence et ses contributeurs. Tout les droits sont réservés, y compris ceux relatifs à l'exploration de textes et de données, a la formation en IA et aux technologies similaires. Pour tout contenu en libre accès, les conditions de licence Creative Commons s'appliquent.