Essai randomisé d’ablation partielle de la glande avec thérapie photodynamique vasculaire ciblée (vtp) versus surveillance active (sa) pour le cancer de la prostate à bas-risque : conversion à la thérapie radicale à 4 ans - 04/11/18
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Résumé |
Objectifs |
Nous reportons ici les résultats à 4 ans de conversion à la thérapie radicale dans la population d’étude de l’essai prospectif pcm301, ainsi que dans la population correspondant à l’indication approuvée par l’agence européenne du médicament (ema).
Méthodes |
L’essai prospectif pcm301 a randomisé 413 hommes ayant un cancer de prostate à bas-risque à l’ablation partielle de la glande avec une vtp (n=206) ou à la sa (n=207). Les patients étaient suivis pendant deux ans avec test de psa trimestriel et biopsies systématiques à 12 et 24 mois, puis des tests et biopsies périodiques en accord avec les pratiques de chaque institution. La conversion à la thérapie radicale a été enregistrée sur toute la période. La population d’indication approuvée par l’ema inclut les patients unilatéraux à bas-risque, en dehors des très bas-risques (n=80 et 78 patients respectivement pour vtp et sa).
Résultats |
Dans la population globale de l’étude, la conversion à la thérapie radicale était moins probable dans la cohorte d’ablation que dans la cohorte de surveillance : 7 % contre 32 % à deux ans, 15 % contre 44 % à trois ans et 24 % contre 53 % à quatre ans (hr 0,31, IC95 %=0,21–0,46 ; p<0,001). Dans la population d’indication approuvée par l’ema, des résultats similaires ont été observés : 8 contre 39 % à deux ans, 13 contre 46 % à trois ans, et 28 contre 57 % à quatre ans (hr 0,29, IC95 %=0,16–0,53 ; p<0,001). Les raisons de conversion à la thérapie radicale étaient semblables dans les deux bras.
Conclusion |
Dans la population globale de l’étude randomisée et la population d’indication, l’ablation partielle avec la vtp résulte dans une réduction significative à 2 ans du taux de conversion à la thérapie radicale. L’ampleur de la réduction est maintenue à 4 ans, ce qui constitue un bénéfice clinique important du fait de la réduction des morbidités liées au traitement.
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Vol 28 - N° 13
P. 696-697 - novembre 2018 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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