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L’atteinte aortique au cours de la polychondrite chronique atrophiante - 14/11/18

Doi : 10.1016/j.rhum.2017.11.004 
Maëlle Le Besnerais a, b, Laurent Arnaud c, d, Jonathan Boutémy e, Boris Bienvenu e, Hervé Lévesque a, b, Zahir Amoura f, g, Isabelle Marie a, , b
a Service de médecine interne, hôpital universitaire de Rouen, 1, rue de Germont, 76000 Rouen, France 
b Inserm U905, université de Rouen IFRMP, institut de recherche en biochimie, hôpital universitaire de Rouen, 76000 Rouen, France 
c Service de rhumatologie et centre national de référence pour les maladies systémiques et auto-immunes rares, hôpital de Hautepierre, 1, avenue Molière, BP 83049, 67098 Strasbourg cedex, France 
d Inserm 1109, immuno-rhumatologie moléculaire, hôpital de Hautepierre, 67098 Strasbourg cedex, France 
e Service de médecine interne, hôpital universitaire de Caen, 14003 Caen, France 
f Service de médecine interne et centre national de référence pour les maladies systémiques et auto-immunes rares, Assistance publique–Hôpitaux de Paris, hôpital Pitié-Salpêtrière, 75013 Paris, France 
g Université Pierre-et-Marie-Curie, université UPMC Paris 6, 75013 Paris, France 

Auteur correspondant.

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Résumé

Objectif

Évaluer la prévalence de l’atteinte aortique dans la polychondrite atrophiante (PCA) ; déterminer les caractéristiques cliniques et évolutives des patients qui présentent une aortite, une ectasie et/ou un anévrisme aortique au cours de la PCA.

Méthodes

Un angioscanner aortique a été réalisé chez 172 patients atteints de PCA et suivis dans 3 centres médicaux.

Résultats

Une atteinte aortique a été rapportée chez 11 patients (6,4 %) avec un délai médian de survenue de 2 ans après le diagnostic de PCA. L’angioscanner a mis en évidence la présence d’une aortite isolée (n=2) ; il a été retrouvé chez les 9 autres patients une aortite et un anévrisme (n=2) ou une ectasie aortique (n=1), un anévrisme aortique (n=4) ou une ectasie aortique (n=2) isolés ; les lésions aortiques étaient localisées au niveau de l’aorte thoracique (n=6), abdominale (n=2) et thoraco-abdominale (n=4). L’évolution chez ces patients a été comme suit : résolution (n=3), amélioration (n=3), stabilisation (n=4) ou dégradation (n=1) de la localisation aortique. Cinq patients ont rapporté une rechute de la localisation aortique ; un patient est décédé des suites d’une rupture de l’anévrisme aortique abdominal. Les facteurs prédictifs de décès lié aux complications aortiques étaient la présence d’une aortite à l’angioscanner et la vitesse de sédimentation plus élevée. Les paramètres prédictifs de rechute aortique étaient la présence d’une aortite à l’angioscanner et la localisation aortique abdominale.

Conclusions

Cette étude souligne la gravité des localisations aortiques au cours de la PCA. Par ailleurs, la mise en évidence de facteurs prédictifs d’un pronostic péjoratif de l’atteinte aortique, incluant la panaortite et l’élévation de la VS, pourrait justifier l’instauration d’un traitement plus agressif chez ces patients.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Mots clés : Atteinte aortique, Aortite, Anévrisme aortique, Ectasie aortique, Polychondrite atrophiante


Plan


 Ne pas utiliser, pour citation, la référence française de cet article mais la référence anglaise de Joint Bone Spine avec le DOI ci-dessus.


© 2017  Société Française de Rhumatologie. Publié par Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés.
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Vol 85 - N° 6

P. 579-586 - décembre 2018 Retour au numéro
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