Évaluation de la consommation du sel, sucre et lipides chez les étudiants marocains âgés de plus de 20 ans – Rabat - 15/11/18
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Résumé |
Introduction et but de l’étude |
La surconsommation du sel, sucre et acides gras est responsable de nombreuses maladies chez la population. Au Maroc différentes études menées par le ministère de la Santé ont montré des prévalences élevées des maladies en relation avec ces trois produits. Ce travail porte sur l’évaluation des apports en sel, sucre et acides gras chez les étudiants âgés de plus de 20 ans à Rabat. L’étude est réalisée au niveau de l’Institut supérieur des professions infirmières et techniques de santé de Rabat et la faculté des sciences, université Mohammed V de Rabat.
Matériel et méthodes |
L’investigation consiste à remplir un questionnaire par les enquêtés (au nombre de 50 femmes et 50 hommes) tirés au hasard parmi les étudiants des deux établissements universitaires, Les données issues des enquêtes ont été analysées à l’aide d’une table de composition alimentaire (Ciqual 2016) en vue de présenter les statistiques correspondant aux quantités de nutriments consommés.
Résultats et analyse statistique |
L’enquête alimentaire révèle que la population étudiée consomme en moyenne16,16±7,30g/p/j de sel d’ajout dont 6 % de la population consomment moins de 5g/j, 3 % de la population consomment entre 5g et 10g/j et 91 % de la population consomment plus de 10g/j. Concernant le sucre d’ajout la quantité moyenne consommée chez la population étudiée est de 38,63±32,42g/p/j dont 73 % de la population consomment moins de 50g/j, 27 % de la population consomment plus de 50g/j. La quantité moyenne de lipides consommée est de 105,96±49,77g/p/j ce qui représente presque 70 % de l’apport énergétique journalier total. La consommation des acides gras saturés est très élevée, elle représente environ le double des recommandations de l’OMS : 29,48±18,07g/p/j.
Conclusion |
Au Maroc il y a un grand changement au niveau des habitudes alimentaires surtout chez la jeune population, avec une forte consommation des produits d’origine animale, des fast-foods et produits transformés qui sont riches en sucre, sel et acides gras saturés. Notre étude montre que chez la quasi-totalité de notre population quelque son genre les apports journaliers en sucre ajouté restent inférieurs à la recommandation de l’OMS (10 % des AEJ), les apports journaliers en lipides et en AGS sont au dessus des recommandations et plus de neuf personne sur dix ont des apports journaliers en sel supérieurs à ceux recommandés par l’OMS (5g/p/j).
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Vol 32 - N° 4
P. 337-338 - novembre 2018 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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