PAMM utilise l’intensité des pixels et impose un modèle de variation simplifié : un créneau dont les amplitudes et les temps de montée et de descente sont ajustés pour chaque pixel. Les amplitudes fournissent des images trichromes avec le niveau de base en vert, les variations positives en rouge et les variations négatives en bleu. Les images trichromes d’amplitude affichent les normo et hypokinésie en rouge, les akinésies en vert ou mosaique et les dyskinésie en bleu. On obtient aussi, pour chaque pixel, un temps moyen de contraction qui fournit une seconde image paramétrique. Certaines hypokinésies et toutes les akinèsies ont de temps moyens retardés. Pour réaliser les quantifications segmentaires, une segmentation (7 segments par vue) a été obtenue à partir de 3 points sur les vues 2 Cav et 4 Cav (apex et les deux cotes de l’anneau mitral). Les profils d’amplitude et de temps pondérés par la distance ont permis le calcul d’un score. La même segmentation a fournit un repère stricte pour l’analyse visuelle de référence réalisée par 2 experts. Sur 37 patients le score ventriculaire globale a été corrélés à la FEVG (Simpson biplan) : score = - 6,25 FEVG + 91, r = 0,81. Pour la comparaison segment par segment avec la lecture visuelle, les scores ont été seuillés et un tableau de contingence établi donnant un Kappa à 0,67.

Ainsi, PAMM est un outil de post traitement qui fournit une quantification segmentaire et globale de la contraction dans les cardiopathies ischémiques.