Intérêt du probiotique Lactiplantibacillus plantarumWJL dans la maladie rénale chronique pour stimuler l’axe GH-IGF1 - 06/09/22
, A. Beau 1, F. De Vadder 2, F. Leulier 2, H. Vidal 1, L. Koppe 3Résumé |
Introduction |
La résistance à l’insuline, à l’axe somatotrope et la dysbiose intestinale participent à la dénutrition et aux troubles de croissance associés à la maladie rénale chronique (MRC) qui peuvent être aggravés par les régimes pauvres en protéines. Le probiotique Lactiplantibacillus plantarumWJL (LPWJL) limite les effets néfastes de la dénutrition en améliorant la sécrétion d’insulin-like growth factor-1 (IGF-1) et d’insuline. Les objectifs étaient de déterminer l’impact du LPWJL sur la croissance et les paramètres nutritionnels au cours de la MRC.
Description |
Des souris MRC juvéniles mâles urémiques (néphrectomie des 5/6e) ont été exposées pendant 6 semaines au LPWJL avec un régime normoprotéique (NPD ; 20 %) ou appauvri en protéines (LPD ; 5 %).
Méthodes |
L’insulinorésistance a été évaluée par un test de tolérance à l’insuline et l’axe somatotrope par le dosage plasmatique d’IGF-1, la phosphorylation d’Akt et d’ERK hépatique.
Résultats |
La prise alimentaire et la concentration de cystatine C étaient similaires entre les groupes MRC. Les souris MRC-NPD présentaient une diminution de taille (−7,5 %, p<0,0001), du poids (−8 %, p<0,005) et de la masse grasse (−49 %, p<0,001). Les souris MRC-LPD ont une diminution plus sévère de la taille (−10 %, p<0,0001) et du poids (−23 %, p<0,0001) mais une conservation de la masse grasse. LPWJL a amélioré la croissance dans le groupe NPD (+2 %, p<0,05) et LPD (+4 %, p<0,01). LPWJL a amélioré la masse grasse (+30 %, p<0,01) et l’insulinorésistance (p<0,01) uniquement sous LPD. La concentration d’IGF-1 était diminuée sous LPD sans effet du LPWJL. La phosphorylation d’ERK et d’Akt étaient augmentées par LPWJL uniquement sous LPD (Fig. 1).
Conclusion |
LPWJL permet de corriger les troubles trophiques associés à la MRC surtout en condition LPD. Des explorations complémentaires seront nécessaires afin de mettre en évidence les mécanismes physiologiques sous-jacents.
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Vol 18 - N° 5
P. 319-320 - septembre 2022 Retour au numéro
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