Rôle prédictif de la présence de TCSP en préopératoire sur l’évolution motrice, cognitive, psychocomportementale et sur la qualité de vie trois ans après STN-DBS dans la maladie de Parkinson - 17/03/24
Résumé |
Introduction |
La présence de TCSP dans la maladie de Parkinson est souvent associée à une atteinte plus sévère sur le plan moteur et non-moteur. Nous avons cherché à savoir si leur présence était prédictive d’une mauvaise évolution 3 ans après STN-DBS.
Objectifs |
Comparer l’évolution motrice, cognitive, psychocomportementale et la qualité de vie des patients parkinsoniens, avec probable TCSP en préopératoire par rapport aux patients sans TCSP, 3 ans après stimulation cérébrale profonde des noyaux sous-thalamiques.
Méthodes |
À partir d’une cohorte prospective multicentrique française (PREDISTIM), nous avons analysé le profil clinique préopératoire de patients atteints de maladie de Parkinson, selon la présence ou l’absence de probable TCSP. Parmi les 180 patients atteints de maladie de Parkinson ayant bénéficié de 3 ans de suivi post-chirurgie, nous avons comparé l’évolution de leur profil moteur, cognitif, psychocomportemental et leur qualité de vie.
Résultats |
Parmi les 362 patients inclus, 194 présentaient un probable TCSP en préopéraoire et étaient plus âgés (p=0,04), avaient des scores d’anxiété (p=0,01), de dépression (p=0,03) et de qualité de vie (p=0,046) plus élevés que les TCSP−. Trois ans après STN-DBS, à la fois chez les TCSP+ et TCSP−, il existait une majoration des scores moteurs (UPDRS III, axial), sans différence significative d’évolution entre les TCSP+ et TCSP−. Il n’existait pas non plus de différence d’évolution des scores psychocomportementaux, cognitifs et de qualité de vie.
Discussion |
Dans la littérature, seules cinq études ont comparé l’évolution après STN-DBS, de patients parkinsoniens présentant des probables TCSP en préopératoire par rapport à des patients sans TCSP et leurs résultats restent divergent : certaines retrouvant une nette dégradation des symptômes moteurs chez les preopTCSP et d’autres ne retrouvant pas de différence entre les deux groupes.
Conclusion |
La présence de preopTCSP+ n’est pas associée à une évolution plus défavorable du syndrome parkinsonien, des symptômes psychocomportementaux, des fonctions cognitives et la qualité de vie, que les patients sans preopTCSP 3 ans après STN-DBS.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Troubles du comportement en sommeil paradoxal, Stimulation cérébrale profonde, Maladie de Parkinson
Plan
Vol 180 - N° S
P. S16-S17 - avril 2024 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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