Parler de douleur à des soignants les confronte directement à leur fonction. Pourtant, n’envisager que ce seul aspect de la douleur serait très réducteur. Cette notion a en effet occupé une place importante dans l’histoire de la pensée. Elle a été un objet d’étude pour les philosophes, pour les théologiens, pour les anthropologues aussi, puisque, pour un trouble semblable, on n’a pas mal de la même façon partout dans le monde. Selon les époques, la douleur n’a pas toujours eu la même « valeur ».\nQuel sens a cette distinction ? Que savons-nous aujourd’hui de la douleur ? Quel statut a-t-elle ? Qu’en faisons-nous ? Autant de question auxquelles ce dossier voudrait apporter des pistes de réflexion.

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Vol 2007 - N° 0083

P. 9-18 - mai 2003 Retour au numéro

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