Accidents des traitements anticoagulants oraux - 01/01/03
Service d'hématologie biologique, Hôtel-Dieu, 1, place du Parvis-Notre-Dame, 75181 Paris cedex 04 France
Résumé |
Les accidents hémorragiques imputables aux antivitamines K (AVK) représentent la première cause d'accident iatrogène, responsable de près de 20 000 hospitalisations/an en France avec une incidence d'épisodes hémorragiques graves de 5/100 patients-année et d'accidents mortels de 1/100 patients-année. L'incidence des hémorragies intracérébrales est d'environ 0,5 % année/patient. Cette fréquence augmente particulièrement chez les patients de plus de 75 ans et lorsque l'international normalized ratio (INR) est supérieur à 3. La tendance récente de recommander une hypocoagulation plus modérée et l'utilisation largement admise de l'INR permettent un meilleur contrôle biologique. Le bon usage des AVK passe par une évaluation du meilleur rapport bénéfice/risque et par le respect des indications validées. La durée du traitement doit aussi être adaptée au niveau de risque thrombotique. La réalisation d'une stratégie de stratification du risque de récidive ou d'hémorragie préalable à l'instauration du traitement combinée à une éducation adéquate du patient devraient permettre d'optimiser l'usage de ce traitement potentiellement dangereux.
Mots-clés : anticoagulants, AVK, hémorragies, INR
Plan
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