Fractures ostéoporotiques : comment les prévenir ? - 19/06/08
Élisa Derrien : journaliste
Après la ménopause, la prévention non pharmacologique des fractures ostéoporotiques fait appel à tous moyens visant à diminuer la perte osseuse et à prévenir le risque de chute. Chez les femmes à faible risque fracturaire, les conseils alimentaires visent essentiellement à assurer une ration calcique optimale. La pratique régulière d’une activité physique soutenue doit être encouragée. À un âge plus avancé, le risque de fracture de l’extrémité supérieure du fémur (FESF) justifie plusieurs mesures préventives. Ainsi, outre la supplémentation vitaminocalcique, l’éventuelle carence protéinique doit être corrigée. Par ailleurs, la prévention des chutes est indispensable. Les sujets institutionnalisés à haut risque de chute peuvent tirer bénéfice du port de protecteur de hanche. Cette prévention non pharmacologique doit s’inscrire dans le cadre d’une prise en charge globale et personnalisée en complément des traitements médicamenteux habituellement prescrits.
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Vol 2004 - N° 0015
P. 13-19 - janvier 2004 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.