172 L’anisométrie favorable : une technique originale pour la reconstruction du ligament patellofemoral médial - 19/06/08
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Résumé |
Introduction |
Différentes techniques sont apparues récemment dans le but de reconstruire le ligament patellofemoral médial (LPFM) pour le traitement des luxations récidivantes de la rotule. Cependant il n’existe pas de consensus quant à la manière de régler le positionnement fémoral et la tension du greffon.
Méthodes |
23 genoux (20 patients) opérés d’une reconstruction du LPFM selon une technique originale entre 2002 et 2005 ont été revus cliniquement à un recul moyen de 27 mois (+ /- 17). La technique chirurgicale comprenait une reconstruction isolée du LPFM par une autogreffe (double tendon gracilis) fixé au fémur par une ancre et au niveau de la rotule par des tunnels osseux. Le positionnement fémoral était volontairement distal par rapport a l’insertion anatomique du LPFM de façon a obtenir une greffe tendu dans les 30 premiers degrés de flexion du genou et qui de détend au dela. La tension de la greffe était réalisée le genou en extension après mise en tension du tendon rotulien à l’aide d’un crochet à os.
Résultats |
L’âge moyen des patients était de 22 ans (+ /- 5). Le score de Kujala moyen au dernier recul était de 93 (+ /- 6). Aucun patient ne présentait d’appréhension. Aucun patient n’a présenté de récidive de luxation. Le déficit d’extension actif moyen était de 4̊ (+ /- 5) à 6 semaines. au dernier recul seule une patiente présentait un déficit d`extension actif de 10̊. Le score de Kujala moyen était plus faible dans le groupe rotule haute (Indice de Bernageau > 6 mm), dans le groupe trochlée dysplasique (Saillie de la trochlée > 4 mm) et dans le groupe lésion fémoro patellaire constatée lors de l’arthroscopie réalisée avant la chirurgie. Cependant aucune différence n’était statistiquement significative.
Discussion |
Cette technique originale de reconstruction du LPFM donne des résultats comparables aux autres techniques décrites en terme de résultat fonctionnel. Le positionnement distal de l’attache fémorale permet d’éviter les douleurs antérieures et limitations en flexion dues à une greffe trop tendue en flexion ou à un mauvais positionement de l’attache fémorale. En revanche le risque est d’obtenir une greffe trop tendue en extension en particulier en cas de rotule haute ce qui parfois peut entraîner un déficit d’extension actif lorsque la tension dans le LPFM devient supérieure à celle dans le tendon rotulien.
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Vol 93 - N° S9071
P. 110-111 - janvier 2007 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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