Transplantations pulmonaires - 01/01/03
Olivier Brugière : Praticien hospitalier
Gabriel Thabut : Chef de clinique-assistant
Michel Fournier : Chef de service
Service de pneumologie et réanimation respiratoire, hôpital Beaujon, 100, boulevard du Général-Leclerc, 92110 Clichy cedex France
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Résumé |
La transplantation pulmonaire s'est développée sur les 15 dernières années pour traiter les formes terminales de maladies respiratoires fibrosantes, obstructives avec ou sans dilatation des bronches, ou vasculaires pulmonaires. Trois techniques de transplantation peuvent être proposées, cardiopulmonaire, bipulmonaire ou monopulmonaire, mais du fait de la rareté des organes disponibles, ce sont surtout les greffes des deux derniers types qui sont réalisées. Des recommandations acceptées par la majorité des équipes ont défini les critères de sélection des patients, le type de transplantation à réaliser selon la pathologie, ainsi que la date d'inscription en liste d'attente. Les complications postopératoires sont nombreuses, précoces et/ou tardives, dominées par les lésions d'ischémie/reperfusion, l'infection, le rejet aigu et chronique. Ces complications expliquent que la survie après transplantation est encore perfectible, bien que des progrès indiscutables aient été réalisés sur 15 ans (autour de 70 % de survie à 1 an et autour de 50 % à 5 ans, avec de grandes variations selon les centres). Chez les patients survivants, le résultat fonctionnel après greffe est satisfaisant, permettant aux patients de réaliser les principales activités de la vie quotidienne.
Mots-clés : transplantation pulmonaire, complications, résultats, survie, infection, ischémie/reperfusion, rejet
Plan
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