Les progrès considérables réalisés dans le domaine de la contraception en 30 ans permettent aujourd'hui à la majorité des femmes de planifier leurs grossesses, tout au moins dans les pays industrialisés.

Chacun sait qu'une bonne méthode contraceptive doit être simple, efficace, réversible mais aussi et surtout sans risques. L'innocuité de la contraception a fait l'objet de nombreux travaux et les différents laboratoires pharmaceutiques multiplient les recherches afin de réduire encore les risques liés à son utilisation. Toutefois il ne saurait être envisagé de proposer la même contraception à l'adolescente et à la femme de 40 ans. Dans le premier cas, c'est le pronostic de fertilité qui doit être préservé et l'autre cas est dominé par le risque cardiovasculaire. De même d'autres femmes sont déjà spontanément à risques diabétiques, patientes présentant une hyperlipémie. Faut-il alors leur contre-indiquer toute contraception ? Non probablement, mais chaque cas devra faire l'objet d'un examen attentif afin de déterminer quelle méthode contraceptive présente le moins d'effets secondaires et le moins de risques dans ce cas particulier.

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